Conformément aux attentes, l’attaquant du MC Alger, Youcef Belaïli, a comparu dimanche devant les membres de la Commission de recours de la FAF pour expliquer les événements survenus à Sétif lors du match ESS-MCA, au cours duquel il a été expulsé par l’arbitre Mohamed Saïdi. Cette expulsion lui a valu une suspension de six matchs, dont deux avec sursis, décision contre laquelle le club a décidé de faire appel.
Depuis le dépôt de cet appel, un certain temps s’est écoulé. L’affaire, qui aurait dû être traitée dans les 48 heures suivant l’appel, a été retardée par la Fédération. Cette dernière a initialement demandé à ce que le joueur présente des excuses publiques avant d’examiner son recours. Belaïli s’est finalement conformé à cette exigence en publiant un message sur Instagram le 11 mars, demandant pardon à tous ceux qu’il aurait pu offenser.
Une semaine plus tard, le dossier a enfin été ouvert. Pendant ce temps, le Mouloudia s’est retrouvé sans son buteur attitré lors de deux matchs (contre le CR Zaouia en coupe, puis contre l’ASO). Cela signifie que la moitié de la suspension ferme (2 matchs sur 4) a déjà été purgée. L’examen de l’appel aurait dû permettre à Belaïli de voir sa peine réduite. Cependant, jusqu’à présent, aucune décision n’a été annoncée sur cette affaire.
Pendant ce temps, le MCA doit disputer mercredi son match de mise à jour contre l’ES Ben Aknoun, suivi d’un déplacement à Béchar pour affronter la JS Saoura le lundi suivant. Ce dernier match devrait être le quatrième que Belaïli manquera, même sans qu’un appel ne soit déposé.
Cette situation soulève des questions quant à l’application de la réglementation, qui stipule que lorsque la suspension est inférieure à 4 matchs, le dossier d’appel doit être examiné dans les 48 heures suivant son dépôt. Depuis le 4 mars, 15 jours se sont écoulés sans qu’aucune décision ne soit prise. En comparaison, Tewfik Kourichi, suspendu pour six mois, dont trois avec sursis, devra attendre jusqu’au mois d’avril pour que son cas soit examiné.