Les circonstances entourant la rixe entre supporters lyonnais et parisiens avant la finale de la Coupe de France demeurent floues malgré les diverses déclarations des clubs et des autorités. L’incident s’est produit samedi soir, aux abords d’un péage d’autoroute à Fresnes-lès-Montauban (Pas-de-Calais), à quelques kilomètres du stade où se tenait la finale entre l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain.
Selon le récit du club lyonnais, un car transportant des ultras lyonnais a été incendié après que des fumigènes aient été jetés à l’intérieur, faisant trente blessés parmi les supporters et huit parmi les forces de l’ordre. L’OL a également affirmé que certains de ses supporters ont été blessés par des supporters parisiens armés.
En réponse, le PSG a condamné fermement les incidents, affirmant que ses supporters avaient respecté les conditions de déplacement établies par l’arrêté préfectoral et se réservant le droit de déposer plainte pour les dommages subis par cinq de leurs bus.
L’incident a été en partie attribué à une mauvaise coordination entre les supporters des deux équipes et les forces de l’ordre. Certains autocars lyonnais sont arrivés en retard et ont dévié de l’itinéraire prévu, se retrouvant ainsi isolés au péage où les affrontements ont eu lieu. Des témoignages rapportent que des violences ont éclaté, notamment des jets de projectiles et l’incendie d’un bus.
Les autorités avaient pris des mesures pour éviter les confrontations entre les supporters, classant le match comme présentant un risque élevé de troubles. Cependant, malgré les précautions prises, l’affrontement a eu lieu, entraînant une enquête menée par le parquet d’Arras pour éclaircir les circonstances de l’incident.
Cet événement souligne les défis persistants en matière de sécurité liés aux rassemblements de supporters lors d’événements sportifs, et met en évidence la nécessité d’une coordination étroite entre les clubs, les autorités et les forces de l’ordre pour prévenir de telles situations à l’avenir