Le monde du sport canadien est en ébullition suite à des révélations explosives concernant des pratiques d’espionnage par les équipes nationales. Selon des sources du média TSN, les sélections masculines et féminines du Canada auraient eu recours à des drones pour filmer les séances d’entraînement de leurs adversaires. Cette affaire a éclaté au grand jour peu après qu’un drone, contrôlé par un membre du staff de l’équipe féminine, ait été repéré en train de survoler l’entraînement de la sélection féminine de Nouvelle-Zélande à Saint-Étienne. L’individu impliqué a été arrêté et condamné à huit mois de prison avec sursis.
En réponse à ce scandale, le Comité olympique canadien (COC) a pris des mesures draconiennes. La sélectionneuse de l’équipe nationale féminine, Bev Priestman, a été suspendue de ses fonctions pour la durée des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le COC a justifié cette décision par la nécessité de préserver l’intégrité de la compétition et d’attendre les conclusions de l’enquête externe indépendante. Le communiqué officiel précise : « Au cours des dernières 24 heures, des informations supplémentaires ont été portées à notre attention concernant l’utilisation de drones contre des adversaires, avant les Jeux olympiques de Paris 2024. À la lumière de ces nouvelles révélations, nous avons pris la décision de suspendre la coach principale de l’équipe nationale féminine, Bev Priestman, pour le reste de la compétition et jusqu’à la fin de l’enquête externe indépendante. »
La suspension de Priestman survient à un moment critique alors que le Canada se prépare à affronter la France lors de la deuxième journée des phases de groupes, le 28 juillet. Cette situation pourrait avoir des répercussions sur la performance de l’équipe, en ajoutant une pression supplémentaire sur les joueuses et le staff intérimaire. De plus, cette affaire pourrait entacher la réputation du Canada sur la scène internationale et soulever des questions sur les pratiques de préparation des équipes.
Ce scandale d’espionnage met en lumière des problématiques de déontologie dans le sport de haut niveau et pose la question de l’équité des compétitions internationales. Alors que le Canada se prépare à entrer dans la compétition olympique, le monde du sport attend avec impatience les résultats de l’enquête et les mesures supplémentaires que pourrait prendre le COC pour restaurer l’intégrité du sport.