Le 16 septembre 2024, un groupe d’arbitres algériens a adressé une lettre de protestation au président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi, dénonçant leur exclusion des tests médicaux et physiques prévus pour la saison 2024/2025. Cette exclusion, qui est survenue sans explication préalable, a suscité une vive réaction parmi les arbitres concernés.
Dans leur courrier, les arbitres expriment leur mécontentement face à une décision de la Commission fédérale d’arbitrage (CFA), dirigée par Mehdi Abid Charef, qu’ils jugent inédite et injustifiée. Selon les plaignants, cette décision a été prise sans notification ni justification, laissant les arbitres dans l’incertitude quant aux motifs de leur exclusion. Ces arbitres, dont la majorité est relativement jeune et en bonne condition physique, auraient normalement dû être inclus dans les listes officielles des arbitres pour la saison à venir.
Les arbitres affectés réclament leur réintégration dans la liste officielle et demandent une réunion avec les responsables de la CFA pour clarifier cette situation et obtenir des explications sur leur exclusion. Cette affaire arrive à un moment où la Fédération algérienne de football est déjà sous pression, notamment en raison des controverses récentes, telles que celle impliquant l’US Souf.
Cette polémique soulève des questions sur la transparence et la gestion de l’arbitrage en Algérie, mettant en lumière des tensions qui pourraient affecter l’intégrité et le bon déroulement des compétitions nationales. Le président de la FAF se retrouve une fois de plus face à un dossier complexe qui nécessitera une attention particulière pour résoudre les tensions et restaurer la confiance parmi les arbitres et le public.