Lors de la confrontation entre l’ASO Chlef et le CS Constantine (CSC) au stade Mohamed Boumezrag, un sujet de controverse a rapidement émergé : l’absence de la vidéo assistance à l’arbitrage (VAR). Dans un match retransmis en direct par l’ENTV, les joueurs et supporters chélifiens ont légitimement remis en question ce manque, surtout face à un incident de jeu qui aurait pu changer le cours de la rencontre.
Le match, qui s’est terminé sur un score de 0-0, aurait pu prendre une tournure différente si la VAR avait été en place. Les images diffusées lors d’une émission sportive de l’ENTV ont clairement montré une situation où l’attaquant de l’ASO, Evra, a été accroché dans la surface de réparation par un défenseur du CSC. L’arbitre Bouderbal, cependant, n’a pas signalé cette faute, et a même sanctionné Evra avec un carton jaune, laissant ainsi les Chélifiens sans penalty alors que la faute semblait indiscutable.
L’absence de la VAR pour un match d’une telle importance suscite des interrogations profondes sur les décisions prises par les instances du football algérien. Pourquoi le dispositif vidéo, qui est censé renforcer l’équité des matchs, n’était-il pas disponible ? Les raisons de cette omission n’ont pas été expliquées officiellement, ce qui ne fait qu’accentuer le mécontentement des joueurs et supporters de l’ASO.
Il est essentiel de reconnaître que même si la VAR aurait pu corriger une erreur d’arbitrage, cela ne change pas le résultat final de la rencontre. L’arbitre, en dépit de la situation, a pris sa décision, et le score nul reflète la réalité du match tel qu’il a été officié. Cependant, cet incident illustre la fragilité de l’arbitrage dans le football amateur, où des erreurs peuvent avoir des conséquences significatives sur la morale et la confiance des équipes.
Les joueurs de l’ASO Chlef doivent maintenant tourner la page de ce match frustrant et se concentrer sur leur prochaine rencontre contre le MCO à Oran. Toutefois, il est impératif que les instances dirigeantes du football algérien prennent des mesures pour garantir que la VAR soit utilisée de manière cohérente et fiable dans toutes les rencontres, surtout celles qui sont retransmises à la télévision. L’intégrité du jeu dépend de la capacité des arbitres à prendre des décisions justes, soutenues par des technologies modernes qui pourraient éviter des erreurs aux conséquences parfois lourdes.
L’absence de la VAR lors du match ASO Chlef contre CS Constantine a mis en lumière des problématiques cruciales concernant l’arbitrage et l’intégrité du football en Algérie. Pour éviter que de telles situations ne se reproduisent, il est essentiel que les autorités sportives examinent sérieusement la mise en place de la VAR dans les divisions inférieures et établissent des protocoles clairs pour sa disponibilité. Les enjeux sont élevés, et le respect des règles doit primer pour assurer un environnement de jeu juste et équitable pour tous.