Jeudi soir, La Ligue des Nations a une nouvelle fois prouvé son caractère imprévisible. Deux des grandes nations du football européen, l’Angleterre et l’Italie, ont vécu des soirées amères, mettant en péril leurs ambitions dans cette compétition.
À Wembley, théâtre de tant de triomphes anglais, les « Three Lions » ont subi un véritable choc en s’inclinant face à une équipe grecque inspirée (2-1). Finaliste malheureuse de l’Euro 2024, l’Angleterre espérait surfer sur cette dynamique pour asseoir sa domination en Ligue des Nations. Mais c’était sans compter sur un doublé d’un Vangelis Pavlidis en grande forme, qui a permis à la Grèce de décrocher sa première victoire historique contre l’Angleterre.
Malgré une égalisation tardive de Jude Bellingham, les Anglais n’ont pas su garder leur sang-froid en fin de match. La défense, souvent considérée comme le talon d’Achille de l’équipe, a une fois de plus failli. À la 94e minute, une défense désorganisée a permis à Pavlidis d’inscrire le but décisif, plongeant Wembley dans le silence.
Cette défaite place l’Angleterre dans une situation délicate. Avec seulement six points en quatre matchs, elle occupe la deuxième place du groupe 2 de la Ligue B, derrière la Grèce, désormais leader avec neuf points. Le match retour contre la Finlande dimanche sera crucial pour les hommes de Gareth Southgate, qui n’ont plus droit à l’erreur s’ils veulent rester dans la course.
De son côté, l’Italie a également connu une soirée cauchemardesque à Rome, gâchant une avance de deux buts face à la Belgique. Dans un début de match idéal, Andrea Cambiaso et Mateo Retegui ont rapidement donné l’avantage à la Nazionale. Cependant, l’exclusion de Lorenzo Pellegrini à la 39e minute a radicalement changé la physionomie du match.
En supériorité numérique, les Diables Rouges ont su réagir avec caractère. Maxim De Cuyper a d’abord réduit le score avant que Leandro Trossard n’égalise, offrant à la Belgique un précieux match nul (2-2). Si l’Italie conserve la première place du groupe avec sept points, cette contre-performance pourrait coûter cher.
Ces deux résultats montrent les limites actuelles de l’Angleterre et de l’Italie. Du côté des Anglais, la défense reste un chantier prioritaire. La désorganisation et le manque de concentration en fin de match pourraient bien coûter cher à Southgate, qui doit trouver une solution rapide avant la confrontation décisive contre la Finlande. Pour l’Italie, la gestion des émotions et des expulsions semble être un talon d’Achille, comme en témoigne cette rencontre face à la Belgique. Malgré leur domination initiale, l’incapacité à garder leur calme en infériorité numérique pourrait fragiliser leurs ambitions dans cette compétition.
Les prochains matchs seront décisifs pour ces deux grandes nations du football, qui doivent absolument se ressaisir pour éviter une désillusion dans cette édition de la Ligue des Nations.