Après leur participation aux Jeux Olympiques de Paris 2024, plusieurs coureurs algériens ont repris progressivement leur entraînement en altitude à Tikjda, en se concentrant sur la préparation physique générale (PPG). Pour la saison 2024-2025, certaines associations d’athlétisme ont également marqué leur retour à la préparation foncière, montrant un nouvel élan dans la discipline.
Fait inédit cette année, les spécialistes algériens du demi-fond envisagent de s’entraîner pour la première fois sur les hauteurs de Tamanrasset, à 1500 mètres d’altitude. Cette région du sud de l’Algérie offre des conditions naturelles idéales pour un entraînement en altitude, bien qu’elle n’ait pas été traditionnellement choisie par l’élite nationale, qui préfère les sites au Kenya ou en Afrique du Sud. Ce choix novateur pourrait renforcer la préparation des athlètes pour les 20es Championnats du Monde d’Athlétisme, qui se tiendront à Tokyo en septembre 2025, un objectif de taille pour l’athlétisme algérien.
Les regards sont désormais tournés vers cette préparation en altitude, une méthode reconnue pour améliorer l’endurance et l’oxygénation musculaire. Avec une compétition mondiale d’envergure à l’horizon, les athlètes et leur encadrement misent sur ce nouvel environnement pour affiner leurs performances et représenter dignement l’Algérie sur la scène internationale.