La tempête financière qui secoue l’Olympique Lyonnais pourrait bien emporter avec elle certains joueurs, et Saïd Benrahma semble en ligne de mire. Arrivé avec de grandes attentes, l’international algérien est désormais sur le point d’être sacrifié pour alléger les comptes du club, qui affiche un déficit de 25,7 millions d’euros et une dette écrasante de 500 millions d’euros. C’est donc un test crucial pour John Textor, le président de l’OL, qui devra rassurer la DNCG ce vendredi pour éviter des sanctions susceptibles de plomber encore plus la saison des Gones.
La vente de joueurs est devenue une issue quasi inévitable pour renflouer les finances, et Benrahma, recruté de West Ham en janvier dernier, figure en tête de liste des partants potentiels. Déjà des contacts auraient été établis avec des clubs du Golfe, notamment en Arabie Saoudite et au Qatar, offrant des perspectives financières attrayantes pour le joueur.
Et les relations ne sont pas au beau fixe au sein de l’équipe. Benrahma a été écarté du groupe pour le derby contre l’AS Saint-Étienne, une sanction disciplinaire imposée par l’entraîneur Pierre Sage pour des raisons extra-sportives. Un épisode qui n’a fait que confirmer les rumeurs d’un départ prochain.
Sous contrat jusqu’en 2027 et estimé à 15 millions d’euros, Benrahma a pourtant réalisé un début de saison honnête avec 11 matchs, 2 buts et 2 passes décisives. Mais, malgré ses qualités, l’OL semble prêt à tourner la page pour alléger sa masse salariale et stabiliser ses finances.
Le possible départ de Benrahma laisserait un goût d’inachevé pour celui qui commençait tout juste à s’adapter au groupe. Les prochaines semaines seront déterminantes pour savoir si l’international algérien pliera bagage dès cet hiver et où il posera ses valises pour poursuivre sa carrière.