La JS Kabylie a dû se contenter d’un match nul (1-1) face à la JS Saoura, lundi à Béchar, bien qu’elle ait largement maîtrisé les débats. Les Canaris sont particulièrement remontés contre l’arbitrage, qu’ils jugent responsable de ce mauvais résultat, notamment en raison de l’absence de la VAR. Deux erreurs majeures ont été mises en avant par les Kabyles.
L’arbitre de la rencontre, Gamouh, a invalidé un but pourtant valable de la JSK, ce qui a suscité l’indignation. Le sentiment de mécontentement a été renforcé par l’octroi d’un penalty pour la JS Saoura à la demi-heure de jeu, pour une faute que la JSK considère comme imaginaire. L’absence de VAR a, selon les joueurs et le président du club, exacerbé l’injustice perçue, car le trio arbitral s’est fié à son jugement, sans possibilité de recours technologique.
Le président de la JS Kabylie, El Hadi Ould Ali, n’a pas mâché ses mots après la rencontre, soulignant que l’arbitrage avait été décisif dans le résultat : « Il nous a privé de la victoire. C’est vraiment malheureux de perdre deux points à cause du mauvais arbitrage. Les joueurs ont fait ce qu’il fallait sur le terrain, mais l’arbitre a influé sur le résultat en invalidant un but », a-t-il déploré.
L’impossibilité d’étendre l’usage de la VAR, malgré des débuts prometteurs dans certains stades, ravive la polémique sur la qualité de l’arbitrage dans le championnat algérien. Bien que le nombre d’erreurs ait diminué par rapport à la saison précédente, les « petites crises » autour de décisions arbitrales continuent de perturber la compétition.