L’insécurité dans les stades algériens a une nouvelle fois frappé. Salah Bouchama, jeune milieu de terrain de l’ES Sétif, a été victime d’un acte de violence sidérant ce vendredi 27 décembre, au Stade du 18-Février de Biskra, lors d’un match du championnat national.
À quelques minutes de la fin du match opposant l’ES Sétif à l’US Biskra (0-0), un projectile, identifié comme une pierre, a été lancé depuis les gradins en direction des joueurs. Salah Bouchama, âgé de 23 ans, a été atteint à la tête avec une violence inouïe. Sous le choc, le joueur s’est effondré sur le terrain, le visage ensanglanté.
Malgré la gravité apparente de l’incident, Bouchama n’a pas été évacué. Les membres du staff médical de son équipe sont intervenus rapidement pour stopper l’hémorragie et ont procédé à un bandage imposant autour de sa tête. Incroyablement, le joueur a choisi de poursuivre le match, alors même que la douleur et l’impact de la blessure étaient visibles.
L’arbitre de la rencontre, Tayeb Bouderbal, a décidé de ne pas interrompre le match, permettant à la partie de se terminer malgré l’incident. Une décision qui a suscité l’indignation de nombreux observateurs.
Les autorités sportives et les instances gouvernementales sont appelées à réagir fermement pour endiguer ce fléau. Des mesures concrètes, telles que le renforcement des contrôles dans les stades, l’installation de caméras de surveillance et des sanctions exemplaires pour les fauteurs de troubles, pourraient contribuer à créer un environnement plus sûr pour les joueurs et les spectateurs.