Un vent de renouveau souffle sur la Juventus. À Turin, les grandes manœuvres ont commencé, et Damien Comolli, fraîchement nommé directeur général du club, n’a pas tardé à imprimer sa marque. L’ancien président du Toulouse FC a débarqué avec des ambitions claires et une vision tranchée : redonner à la Vieille Dame sa grandeur passée. Premier acte fort de ce nouveau chapitre : la confirmation d’Igor Tudor sur le banc turinois, malgré des rumeurs persistantes sur un changement d’entraîneur.
Lors de sa conférence de presse d’intronisation, Comolli a affiché sa détermination. « C’est un immense honneur de rejoindre un club aussi prestigieux. Mais au-delà de l’image, il y a un projet à reconstruire, des fondations à consolider », a-t-il déclaré. S’il a salué l’héritage du club, il n’a pas hésité à pointer la nécessité de réformes profondes, tant sur le plan sportif que structurel.
Contre toute attente, l’ancien dirigeant d’Arsenal et de Tottenham a renouvelé sa confiance à Tudor, alors que le technicien croate semblait sur la sellette. Un choix assumé et justifié par une anecdote personnelle : « Quand il était à l’OM, il nous a battus deux fois avec Toulouse. Je lui ai rappelé en plaisantant… Mais au fond, j’ai toujours admiré sa capacité à imposer une rigueur tactique et une vraie discipline de groupe. » Résultat : Tudor restera à la tête de l’équipe pour la saison 2025-2026.
Comolli ne s’est pas arrêté là. Autre annonce forte : la prolongation du prêt de Randal Kolo Muani, au moins jusqu’à la Coupe du Monde des clubs. « Nous avons trouvé un accord avec le PSG pour étendre son prêt. Pour la saison complète, les discussions continuent, mais je reste confiant », a-t-il glissé avec prudence, tout en soulignant la complexité des négociations dans le football moderne.
La Juventus, qui reste sur une saison en demi-teinte, amorce donc un tournant stratégique. Comolli veut structurer un projet cohérent, miser sur la stabilité et reconstruire patiemment. Le dossier Endrick reste en suspens, tout comme d’autres mouvements attendus au mercato. Mais une chose est sûre : la Vieille Dame ne veut plus subir. Elle entend redevenir maîtresse de son destin.