L’ASO Chlef traverse une crise financière sans précédent qui risque de bouleverser l’avenir du club et fragiliser durablement ses ambitions sportives. Enchaînant quatre défaites consécutives, dont deux à domicile, le club phare du Cheliff voit ses performances sur le terrain s’effriter, tandis que les inquiétudes grandissent parmi les supporters et au sein de l’encadrement technique.
Le coach Fouad Bouali, toujours en poste malgré cette série noire, avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur l’impact direct des difficultés financières sur l’état d’esprit et le rendement de ses joueurs. « Quand les joueurs s’inquiètent de l’avenir de leur club et de leurs propres conditions de travail, il devient très difficile de maintenir une motivation constante et un niveau de performance élevé », avait-il déclaré lors de précédentes interviews.
Selon une source interne contactée hier, la situation du club est « grave » : « Depuis le début du championnat, le club ne dispose d’aucune source de financement régulière. La promesse d’une prise en charge par une entreprise nationale est restée lettre morte. Nous avons besoin d’une intervention rapide des autorités pour éviter un effondrement complet », précise notre interlocuteur.
Cette absence de soutien financier pèse lourdement sur la gestion quotidienne de l’ASO Chlef, affectant tout, des salaires des joueurs à la préparation matérielle et logistique des matchs. Les conséquences se font ressentir sur le terrain, où l’équipe peine à retrouver son rythme et sa cohésion. Les supporters, eux aussi, expriment leur frustration face à cette situation, redoutant pour l’avenir du club et sa place dans l’élite du football algérien.
Malgré ce contexte difficile, les joueurs reprennent aujourd’hui l’entraînement en vue des 32es de finale de la Coupe d’Algérie. Leur état mental demeure incertain, mais le staff technique dirigé par Fouad Bouali s’efforce de maintenir un moral positif et de canaliser les énergies pour que l’équipe reste compétitive. Ce prochain rendez-vous, face à un club de l’Inter-région Ouest, sera un test crucial pour évaluer la résilience de l’équipe et, peut-être, amorcer un redressement après cette période de turbulences.
Les dirigeants, de leur côté, sont appelés à renforcer la communication avec les autorités locales et nationales afin de sécuriser un soutien financier indispensable. Sans une intervention rapide, le risque est réel que le club perde sa compétitivité et sa place au sein de l’élite, ce qui aurait des répercussions durables sur son image, sa réputation et son attractivité auprès des sponsors et des jeunes talents.

























