L’ambassade américaine à Bagdad, grâce à son système de défense aérienne, a identifié et abattu un missile lancé dans sa direction, dans la zone verte de la capitale irakienne, le 5 juillet. Parallèlement, une autre bombe Katyusha a également été abattue alors qu’elle s’apprêtait à frapper la base aérienne militaire de Tji, au nord de la capitale irakienne. Pour l’instant, aucun groupe armé n’a revendiqué la responsabilité de ces attaques.
Le système de missiles américain patriote a réussi à neutraliser l’agression contre l’ambassade en interceptant la bombe, mais n’a pas pu la frapper suffisamment loin de la zone verte, la faisant tomber à l’intérieur alors qu’une démonstration de sit-in était en cours. Selon les autorités irakiennes, les débris auraient frappé une maison et blessé un enfant.
L’attaque est survenue trois jours seulement après le début d’une nouvelle opération de l’ armée irakienne visant à contrer à la fois la menace terroriste en Irak et les milices pro-iraniennes responsables de nombreuses attaques contre des structures et des bases américaines. La mission, qui lors de son lancement était dirigée par le Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi, se concentrera principalement sur Bagdad et fait partie d’un cadre dans lequel l’Iraq est confronté à une escalade de la menace terroriste, en particulier dans le soi-disant triangle de la mort », représenté par les régions de Kirkouk, Salah al-Din et al-Anbar.
Cependant, la milice prétendument pro-iranienne de la Ligue révolutionnaire est également apparue depuis le 15 mars, qui a revendiqué la responsabilité de nombreuses attaques contre les États-Unis et, en particulier, le 11 mars contre le camp Taji, où deux soldats américains ont été tués. Tandis que 12 autres hommes ont été blessés. Le 2 avril dernier, la Ligue révolutionnaire avait publié une vidéo dans laquelle elle déclarait que l’ambassade des États-Unis était «sous ses yeux» et dans laquelle elle montrait des images et des clips des bâtiments du siège diplomatique pris d’en haut, à travers un drone, accompagnés du hashtag « L’Irak se réveille ».
Washington et Bagdad ont tenu le 11 juin la première série de pourparlers sur le soi-disant « dialogue stratégique », promu par le Premier ministre al-Kadhimi pour définir le rôle des États-Unis dans les territoires irakiens et discuter de l’avenir des relations économiques, politiques et sécuritaires entre les deux pays.