Réuni hier samedi 3 avril en session extraordinaire de son conseil national à Alger, le parti du Front des forces socialistes (FFS), a décidé de boycotter les élections législatives du 12 juin prochain.
La résolution de la non-participation à cette échéance électorale a été adoptée par les membres du Conseil par consensus, après plusieurs heures de débats entre les membres du Conseil national.
« Le Conseil National réaffirme que les conditions de la tenue du prochain scrutin législatif du 12 juin ne sont pas réunies, et que les élections ne constituent pas la solution à la crise multidimensionnelle que vit le Pays. Par conséquent, le FFS ne peut pas participer à cette élection », selon la résolution adoptée par le Conseil national, et qui a été lue par Youcef Aouchiche.
Le plus vieux parti de l’opposition réclame des «mesures permettant au peuple algérien le libre exercice de son droit à l’autodétermination», notamment «le respect des libertés fondamentales, l’accès équitable aux médias à tous les acteurs politiques et sociaux et l’ouverture d’un dialogue sans exclusive », précise le FFS dans son communiqué final.
Ainsi, le FFS rejoint les rangs du Parti des Travailleurs et du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui ont annoncé leurs boycott des législatives de juin prochain convoquées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, après avoir dissout l’Assemblée populaire nationale (APN).
