Les prix mondiaux du pétrole grimpent pour une troisième journée consécutive et se sont accélérés à 1% jeudi après-midi, alors que les prévisions haussières d’un rebond de la demande de matières premières cet été ont compensé les craintes d’une augmentation des cas de COVID-19 en Inde, au Japon et au Brésil, selon les données commerciales.
Le prix des contrats à terme de juillet pour le mélange de pétrole de la mer du Nord de Brent a augmenté de 0,99% – à 67,44 $ le baril, à terme de juin – de 1,03%, à 67,96 $. Le coût des contrats à terme de juin pour le WTI a augmenté de 0,96% – jusqu’à 64,47 $ le baril. Jeudi matin, la hausse des prix du pétrole n’a pas dépassé 0,5%.
Le soutien des prix du pétrole cette semaine continue d’alimenter les craintes quant aux perspectives de demande de matières premières. Plus tôt cette semaine, le comité de suivi ministériel de l’OPEP +, à la suite de la réunion, a recommandé à l’alliance de maintenir les termes actuels de l’accord de limitation de la production pour mai-juillet. Ils supposent une diminution graduelle du volume des réductions à mesure que la demande se rétablit. En outre, comme l’écrivaient les médias, le comité technique de l’OPEP + a relevé ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2021 à 6 millions de barils par jour contre une estimation de mars de 5,6 millions de barils.
«Le marché s’attend à une reprise sérieuse de la demande mondiale de pétrole à partir de cet été. À mesure que les vaccinations progressent et que les restrictions sont levées en Europe et ailleurs, la demande de carburant automobile et aéronautique augmentera et les résultats se feront sentir sur le marché», a commenté Bloomberg.
L’agence Head of Oil Markets chez Rystad Energy Bjornar Tonhaugen.
Dans le même temps, le facteur restrictif de la hausse des prix du pétrole est l’augmentation des cas de coronavirus dans certains pays qui sont de grands importateurs de matières premières. Ainsi, les commerçants craignent que la propagation du COVID-19 en Inde, au Japon et au Brésil n’affecte négativement leurs économies dans leur ensemble et affecte la demande de ces pays pour «l’or noir».