Le peuple algérien, étouffé par la dictature, a le droit de respirer l’air de la liberté, il a également le droit d’avoir une vie décente, il a le droit d’avoir une partie des richesses de son pays dont il ne jouit pas. Il a le droit de vivre en sécurité, le droit de défendre ses idées et ses convictions, et de parler ouvertement et hardiment sans crainte et le droit d’élire le président, ses députés au parlement et de ne pas être en dehors du jeu politique. …
Si le peuple algérien obtient ses droits, il prend conscience de ses devoirs, de ses constantes et de ses principes, il peut se libérer des chaines des généraux, et bien sûr nous n’avons pas encore atteint ce stade là.
Le Hirak algérien a démontré comment les généraux et les hommes politiques en charge des affaires évitaient d’accorder au peuple tous ses droits en recourant à des méthodes de tromperie, d’anesthésie et de ruse politique, car la politique de l’homme politique et les généraux en Algérie issus principalement de la problématique de savoir comment maintenir le pouvoir ou comment l’atteindre? Comment y rester ? Comment éliminer les ennemis et les concurrents ?
Et le penseur rationnel verra que ces généraux ont un sens pragmatique et emploient dans leur discours des mots séduisants pour trahir l’opposition ou raccourcir le chemin vers le trône ou les moyens de le conserver, sachant que les généraux déterminent le jeu et le mécanisme de ces mots. C’est pourquoi, il semble que le nombre de généraux, d’hommes politiques parmi nous ait tendu à des intellectuels de luxe. Et au-delà des problèmes du peuple, et donc, pendant des décennies, beaucoup d’entre eux sont devenus des germes sociaux, comme l’élite dirigeante est devenue indépendant de nos problèmes de fond, et il semble désormais en être la cause qui a fait manquer à l’Algérie et aux Algériens leurs rendez-vous avec l’histoire pour faire leur empreint depuis « l’indépendance ».