Depuis la colonisation turque, et même française, les historiens décrivent le peuple algérien comme un peuple mort, soumis. Et sa susceptibilité à la soumission et à l’humiliation, c’est devenu comme l’héritage qui se transmet de génération en génération. Comme si la lâcheté et la faiblesse, est un gène hérité des dynasties algériennes, puisque tous les peuples arabes, que nous Algériens, les qualifions de lâches, se prononçaient contre la hausse des prix, mais nous en Algérie, nous avons un héroïsme illusoire, ne s’est pas prononcé contre la hausse des prix ou contre le régime dictatorial des généraux…
Par conséquent, le caractère de lâcheté et d’asservissement est resté une nécessité et attaché au peuple algérien, jusqu’au mouvement du 22 février 2019, lorsque le peuple algérien était optimiste et inébranlable et a rejeté tous les appels de désespoir et répondant à la voix de la raison impuissante, et toutes les tentatives de frustration qui sortaient d’ici et d’ailleurs, résolument inébranlable face au pessimisme, donnant l’exemple de la capacité des peuples à changer et à bouger même sous les régimes les plus puissants et les plus autoritaires de la région.
Peut-être que l’optimisme et la volonté qu’avaient les Algériens au début est le secret du succès relatif du mouvement à ses débuts, mais la crise de Corona est venu, faire pencher la balance et rendre le peuple algérien à son état d’origine, qui est la peur et la soumission.
Donc si le citoyen algérien veut vivre dignement comme le reste de l’humanité, il doit choisir entre la vie et la mort, il doit savoir que la paix et la victoire ne viennent pas avec des rêves et des aspirations, mais plutôt qu’il doit y avoir une action efficace et influente esprit de foi qui vise chaque flèche vers le changement, et c’est le rêve que seuls les peuples vivants peuvent réaliser, et les peuples morts n’y ont aucune part.