Le prix du pétrole n’a pas beaucoup évolué dans les échanges de vendredi, mais sous l’influence de l’affaiblissement du dollar américain et de la perspective d’une réduction de la production de l’OPEP+, il est en passe d’enregistrer la première croissance hebdomadaire des cinq dernières semaines.
Le prix du pétrole n’a pas beaucoup évolué dans les échanges de vendredi, mais sous l’influence de l’affaiblissement du dollar américain et de la perspective d’une réduction de la production de l’OPEP+, il est en passe d’enregistrer la première croissance hebdomadaire des cinq dernières semaines.
le prix de négociation du pétrole Brent pour livraison en novembre a diminué de 10 cents, soit 0,1 %, à 88 dollars et 39 cents le baril. Le pétrole Brent a baissé de 83 cents hier. Le prix du contrat de décembre est resté inchangé à 87,18 cents.
Les contrats à terme sur le West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en novembre ont augmenté de 9 cents, ou 0,1%, à 81,32 dollars le baril. L’indice pétrolier américain a baissé de 92 cents jeudi.
Selon Edward Moya, analyste principal chez OANDA, la détérioration des perspectives de la demande de pétrole ne permettra pas au pétrole d’augmenter tant que les négociants ne seront pas convaincus que l’OPEP+ réduira la production. Cependant, l’affaiblissement du dollar a limité la tendance à la baisse des prix du pétrole.
Les indices pétroliers Brent et West Texas Intermediate sont tous deux sur la bonne voie pour afficher une croissance hebdomadaire d’environ 3 %, qui sera leur première croissance hebdomadaire depuis août.
La baisse de la valeur du dollar et le retrait de la devise du plus haut de 20 ans enregistré plus tôt cette semaine ont soutenu les prix du pétrole.
Le prix du pétrole Brent a diminué de 8,4 % en septembre, soit la quatrième baisse mensuelle de cet indice. De plus, au troisième trimestre, il a diminué de 23 %, ce qui est la première baisse trimestrielle du prix du pétrole Brent depuis le quatrième trimestre 2021.
Le prix du West Texas Intermediate a diminué de 9,3 % en septembre, soit la quatrième baisse mensuelle de l’indice pétrolier américain, et il a diminué de 23 % au troisième trimestre, soit la première baisse trimestrielle depuis le trimestre se terminant en mars. 2020, lorsque l’épidémie de Covid-19 a provoqué une baisse de la demande.
Selon les analystes, le marché semble avoir trouvé un prix plancher car l’approvisionnement en pétrole sera encore plus limité par la mise en œuvre des sanctions de l’UE contre les exportations de pétrole russe le 5 décembre. Cependant, la question inconnue est l’ampleur de la baisse de la demande due à la faible croissance de l’économie mondiale.
L’OPEP et ses alliés, dont la Russie, négocient des réductions de production avant la réunion de mercredi, ont déclaré à Reuters trois sources proches du dossier.
Selon un rapport de Reuters, une source proche des responsables russes a rapporté plus tôt cette semaine que la Russie pourrait proposer une réduction de 1 million de barils par jour de la production de l’OPEP+ lors de la prochaine réunion des ministres du groupe