Le prix du pétrole sur le marché asiatique mercredi, sous l’influence de la réduction des réserves pétrolières américaines et du risque de perturbation de l’approvisionnement canadien en raison des incendies de forêt, a stoppé la tendance à la baisse qu’il avait connue au cours des trois derniers jours et augmenté.
Le prix du pétrole Brent pour livraison en septembre a augmenté de 37 cents, soit 0,5%, et a atteint 81 dollars et 38 cents le baril. Le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en septembre a augmenté de 38 cents, ou 0,5%, à 77,34 $ le baril. Au cours des trois derniers jours, l’indice pétrolier américain a diminué de sept pour cent, tandis que le pétrole Brent a diminué d’environ cinq pour cent.
Citant les statistiques de l’American Petroleum Institute, des sources du marché ont annoncé que les stocks de pétrole brut, d’essence et de distillats aux États-Unis ont diminué la semaine dernière, ce qui constitue la quatrième baisse hebdomadaire consécutive. Cette tendance à la baisse reflète une demande constante de la part du plus grand consommateur de pétrole au monde.
Selon les analystes de l’Institut financier ING, les incendies de forêt au Canada ont également soutenu les prix du pétrole. Ces incendies ont menacé une grande partie de l’approvisionnement en obligeant les producteurs à réduire leur production.
Les analystes d’ING ont déclaré : Les marchés se sont approchés du seuil de survente et nous pensons que les facteurs fondamentaux soutiennent la hausse des prix par rapport aux niveaux actuels.
Les statistiques de l’American Petroleum Institute ont montré que les réserves de pétrole américaines ont diminué de 3,9 millions de barils au cours de la semaine se terminant le 19 juillet. Les réserves d’essence ont diminué de 2,8 millions de barils et les réserves de distillats de 1,5 million de barils.
Mardi, le prix du pétrole est tombé à son plus bas niveau des 6 dernières semaines, et le pétrole Brent a clôturé au prix le plus bas depuis le 9 juin.
Selon un rapport de Reuters, un autre facteur à l’origine de la chute des prix était l’inquiétude suscitée par la lenteur de la croissance économique de la Chine, le plus grand importateur mondial de pétrole.