Lundi, la police pakistanaise a démenti les informations selon lesquelles Gohar Ali Khan, avocat et président du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), aurait été arrêté lors d’une descente dans les locaux du parti dirigé par l’ancien Premier ministre Imran Khan. Les autorités ont confirmé que seul Raoof Hassan, responsable du département presse du PTI, avait été appréhendé.
La police a effectué une opération dans les bureaux du PTI à Islamabad, entraînant des arrestations et des restrictions d’accès aux locaux du parti. Cette intervention s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes autour du PTI et de son leader, Imran Khan. Le ministre de l’Information a récemment annoncé que le gouvernement envisageait de demander l’interdiction du PTI, en réponse aux décisions judiciaires favorables à Khan.
Imran Khan, actuellement emprisonné, a récemment remporté des victoires judiciaires importantes, dont l’acquittement d’une condamnation de sept ans pour mariage illégal et l’octroi d’une vingtaine de sièges supplémentaires au Parlement pour le PTI. Ces succès sont perçus comme un revers pour le gouvernement de coalition dirigé par Shehbaz Sharif, qui voit sa position affaiblie par ces développements.
Les dernières nouvelles, clarifiant que seule l’arrestation de Raoof Hassan a eu lieu, ajoutent une complexité supplémentaire à une situation déjà tendue. La police a restreint l’accès aux bureaux du PTI et transporté des membres du parti en fourgons.
Cette opération souligne les tensions croissantes entre le gouvernement et le PTI. Avec les récentes décisions judiciaires en faveur d’Imran Khan, le gouvernement semble intensifier ses actions contre le PTI, ce qui pourrait aggraver les conflits politiques dans le pays. Les arrestations et les tentatives d’interdiction du PTI pourraient provoquer de nouvelles réactions parmi les partisans de Khan et influencer la dynamique politique à l’approche des élections.
Le débat sur la légitimité et les objectifs de ces mesures reste ouvert, alors que la situation politique au Pakistan continue d’évoluer rapidement. La réponse du PTI et la gestion de cette crise par le gouvernement seront cruciales pour l’avenir politique du pays et pour la stabilité de l’administration en place.