Le président américain Joe Biden a fait une annonce retentissante : il ne participera pas à la prochaine élection présidentielle américaine. Cette décision, semblable à une bombe politique, a rapidement déclenché une vague de réactions et de spéculations.
L’ancien président et candidat républicain, Donald Trump, n’a pas tardé à réagir. Fidèle à son style controversé, Trump a qualifié Biden de « pire président de l’histoire américaine », un commentaire qui a trouvé écho parmi ses partisans les plus fervents. Les critiques de Trump ne se sont pas arrêtées là ; il a également appelé à la démission immédiate de Biden, une demande relayée par plusieurs dirigeants républicains influents.
Une source proche du dossier a révélé à Reuters que le président américain Joe Biden avait initialement prévu de se battre pour sa réélection jusqu’à hier soir. Cependant, à 13 h 45 cet après-midi, il a soudainement informé les hauts responsables de sa décision de se retirer de la course.
Cette décision inattendue a pris de nombreux membres du personnel de la Maison Blanche au dépourvu, plusieurs d’entre eux exprimant leur choc face à la nouvelle. Quelques heures auparavant seulement, la campagne de Biden démentait catégoriquement les rumeurs selon lesquelles il envisagerait de se retirer de la course. Biden serait particulièrement irrité contre l’ancienne présidente démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi, accusée par ses conseillers de mener une campagne visant à le forcer à se retirer.
Dans une déclaration écrite, Biden a exprimé : « Être votre président a été le plus grand honneur de ma vie. Même si j’ai toujours eu l’intention de me faire réélire, je crois qu’il est cohérent pour moi de me retirer de la course et de me concentrer sur mes fonctions de président pour le reste de mon mandat, dans le meilleur intérêt de mon parti et de mon pays. »
Biden a également tenu à remercier ses collaborateurs : « Maintenant, permettez-moi d’exprimer ma plus profonde gratitude à tous ceux qui ont travaillé si dur pour assurer ma réélection. Je tiens à remercier le vice-président Harris, qui a été un partenaire extraordinaire dans tout ce travail. Et je tiens à remercier le peuple américain du fond du cœur pour sa confiance en moi. » Biden s’adressera à la nation plus tard cette semaine pour expliquer sa décision.
Par la suite, sur la plateforme X, Biden a approuvé l’actuelle vice-présidente Kamala Harris comme candidate à la présidence. « Mes chers collègues démocrates, j’ai décidé de ne pas accepter la nomination et je me consacrerai pleinement aux fonctions de président pour le reste de mon mandat. En tant que candidate du parti en 2020, ma première décision fut de choisir Kamala Harris comme vice-présidente. C’était la meilleure décision que j’aie jamais prise. Aujourd’hui, je soutiens pleinement Harris en tant que candidate de notre parti – il est temps pour nous de nous unir et de vaincre Trump. »
La Première dame des États-Unis, Jill Biden, a retweeté l’annonce de son mari sur Instagram, accompagnée d’un emoji en forme de cœur. Elle dirigera la délégation américaine aux Jeux olympiques de Paris plus tard cette semaine.
L’ancien président américain Bill Clinton et l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton ont immédiatement publié une déclaration soutenant la candidature de Kamala Harris à la présidence. « Nous sommes honorés de nous joindre au président Biden pour soutenir la vice-présidente Harris et ferons tout notre possible pour la soutenir », ont déclaré les Clinton dans un communiqué commun.
Dans une brève interview téléphonique avec NBC News, le candidat républicain Donald Trump a réagi au retrait de Biden en déclarant : « Joe Biden est le pire président de l’histoire des États-Unis. Il n’y a jamais eu de président qui ait fait autant de mal à notre pays. Nous corrigerons ce qu’il a fait, de l’indépendance énergétique à l’accueil de millions d’immigrés clandestins. »
Les législateurs républicains ont appelé publiquement Biden à démissionner immédiatement. Le président de la Chambre, Mike Johnson, a tweeté : « Si Biden n’est pas apte à se présenter à la présidence, il n’est pas apte à être président. Il doit démissionner immédiatement. » De nombreux membres républicains du Congrès et du Sénat, y compris la représentante Nancy Mace et le sénateur Josh Hawley, ont également exprimé des appels similaires à la démission immédiate de Biden.
Cette annonce a ouvert la voie à une multitude de questions sur l’avenir politique des États-Unis. Qui prendra la relève du côté démocrate ? Comment cette décision influencera-t-elle la dynamique de la campagne présidentielle en cours ? Les spéculations vont bon train, et les enjeux sont de taille pour les deux principaux partis.
En se retirant de la course, Biden laisse un vide qui sera difficile à combler. Ses partisans devront désormais se tourner vers de nouveaux leaders capables de porter le flambeau démocrate. Pendant ce temps, les républicains voient dans cette annonce une opportunité pour renforcer leur position et mobiliser leurs électeurs autour d’un objectif commun : reprendre la Maison-Blanche.
L’histoire ne fait que commencer, et les prochains mois promettent d’être riches en rebondissements et en stratégies électorales.