La Croatie a été bouleversée par une tragédie sans précédent lorsqu’un ancien gendarme a ouvert le feu dans une maison de retraite à Daruvar, une petite ville située à environ 130 kilomètres de Zagreb. Cet acte de violence a coûté la vie à six personnes, dont cinq résidents et un employé de l’établissement, plongeant le pays dans une profonde consternation.
L’auteur présumé, un ancien gendarme né en 1973, dont le nom n’a pas encore été divulgué, avait des antécédents de troubles à l’ordre public et de violences domestiques. Après avoir commis le massacre, il a été arrêté dans un café, toujours armé. Les détails exacts de l’attaque restent encore flous, mais il semble que l’assaillant ait ciblé sa propre mère ainsi que d’autres personnes présentes dans la maison de retraite, accentuant la gravité de cette tragédie personnelle.
L’attaque a eu lieu tôt dans la matinée. Cinq victimes sont mortes sur le coup, tandis qu’une sixième est décédée plus tard à l’hôpital. Des témoins ont décrit une scène de chaos, avec des résidents se cachant sous les lits et le personnel fuyant pour trouver refuge.
Le massacre a provoqué une onde de choc à Daruvar et dans l’ensemble de la Croatie. Le maire de Daruvar, Damir Lnenicek, a exprimé son incompréhension face à la brutalité de l’acte, soulignant le sentiment d’incrédulité parmi les habitants. Qualifié de « sauvage » et « sans précédent » par le président croate Zoran Milanovic et le Premier ministre Andrej Plenkovic, cet événement est l’un des pires de l’histoire récente de la Croatie. Le président Milanovic a appelé à un renforcement des mesures de prévention de la violence, notamment par un contrôle plus strict de la possession d’armes à feu.
Le Premier ministre Plenkovic a qualifié le crime d’« odieux » et de « scandaleux », demandant une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances du massacre. Les autorités locales et nationales ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes et ont promis de renforcer les mesures de sécurité.
Ce massacre soulève des questions importantes sur la violence et la gestion des armes en Croatie. Les autorités devront examiner les facteurs ayant conduit à cette tragédie et évaluer les mesures préventives nécessaires pour éviter de futurs incidents. La société croate devra faire face à une période de deuil et de réflexion sur les mécanismes de sécurité et de soutien aux personnes vulnérables, notamment les résidents des maisons de retraite.