Le 15 janvier 2025, un événement historique a secoué la Corée du Sud : le président en exercice, Yoon Seok-yue, a été arrêté, marquant la première fois dans l’histoire du pays qu’un président en exercice fait l’objet d’une arrestation. Cette arrestation a eu lieu après une longue bataille politique concernant un mandat d’arrêt, une situation qui a exacerbé les tensions internes
Le Bureau d’enquête criminelle des hauts fonctionnaires sud-coréens (Bureau d’enquête publique) a procédé à l’arrestation de Yoon à la résidence présidentielle de Yongsan, à Séoul, dans la matinée du 15 janvier. Le cortège transportant Yoon a quitté le palais présidentiel en direction du siège du Bureau d’enquête, où il a été intégré à partir de 11 heures, heure locale.
Avant son arrestation, Yoon avait enregistré une vidéo dans laquelle il expliquait avoir choisi de coopérer avec le mandat d’arrêt afin d’éviter une « effusion de sang ». Il a néanmoins souligné sa conviction que l’enquête était illégale et que l’État de droit en Corée du Sud s’était « complètement effondré ».
Les partisans et opposants de Yoon se sont affrontés lors de cette journée historique, chacun se présentant comme le défenseur de la démocratie. Les manifestants soutenant Yoon ont exprimé leur indignation et leur tristesse devant ce qu’ils considéraient comme une humiliation publique, tandis que ceux qui s’opposaient à lui ont célébré son arrestation, la présenter comme une étape pour
La situation s’est intensifiée lors de l’exécution du mandat d’arrêt, avec des scènes de confrontations entre la police, les partisans de Yoon et ses opposants. Certains partisans ont tenté de bloquer les enquêteurs, tandis que d’autres ont exprimé leur colère en restant allongés dans la rue. Les tensions ont également été
Cette arrestation survient après des mois de controverses, notamment une proposition de loi martiale par Yoon en décembre 2024, dans laquelle il avait justifié la nécessité de protéger la Corée du Sud contre les « forces procommunistes et antinationales de la Corée du Nord ». Ce projet avait suscité de vives protestations
La situation en Corée du Sud semble être au bord d’une crise constitutionnelle, et le pays fait face à une période d’incertitude politique importante. L’avenir de l’État de droit et de la gouvernance démocratique reste suspendu