Concernant l’équipe nationale algérienne de football, le match contre le Botswana dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 s’annonce comme un défi logistique autant que sportif. Le stade Obed Itani Chilume de Francistown présente des problèmes graves : un toit menaçant de s’effondrer, des fuites, un éclairage défaillant, un tableau d’affichage hors service, et une route d’accès congestionnée. Ces conditions, signalées par les médias botswanais et confirmées par une visite du ministre des Sports local, soulèvent des inquiétudes sur la sécurité et l’équité de la rencontre.
À cela s’ajoutent des contraintes environnementales : le match, prévu en milieu d’après-midi sous une forte chaleur et pendant le Ramadan, testera l’endurance des joueurs algériens, qui pourraient être en jeûne. Ces facteurs cumulés placent l’équipe de Vladimir Petković dans une position délicate, face à un adversaire qui, bien que moins redoutable sur le papier, bénéficie de l’avantage du terrain dans ces conditions extrêmes.
La décision de la Confédération africaine de football (CAF) de maintenir le match à Francistown malgré ces lacunes est controversée. Gaborone, la capitale économique, aurait offert des infrastructures plus adaptées et un climat potentiellement moins hostile. Si l’Algérie parvient à s’imposer, cette victoire pourrait être vue comme un exploit significatif dans sa campagne de qualification.