La montée de la violence, des agressions sexuelles et des tentatives d’enlèvement d’enfants utilisant de nouvelles méthodes, souvent orchestrées par des réseaux de prostitution liés à des responsables de l’État, a semé la terreur parmi les citoyens. Ces affaires font l’objet de nombreuses discussions ces jours-ci, provoquant un état de panique et de peur, en particulier chez les parents qui ne peuvent pas toujours accompagner leurs enfants à l’école. Cela a poussé des associations et des organisations de défense des droits humains à exiger l’installation de caméras de surveillance autour des établissements scolaires et l’utilisation des outils numériques pour protéger les enfants.
Face à cette situation, Hamida Khayrat, représentante du réseau de défense des droits de l’enfant « NADA », a tiré la sonnette d’alarme concernant la hausse des incidents de violence, d’agressions et de harcèlement sexuel envers les enfants, ainsi que les diverses méthodes d’intimidation employées contre eux, notamment autour des établissements scolaires. Dans une déclaration pour notre site, Khayrat a affirmé que de nombreux appels récents parviennent au réseau « NADA », rapportant des cas de harcèlement sexuel à l’encontre d’élèves, garçons et filles, en primaire et au collège, souvent par des délinquants à moto qui les poursuivent et les menacent. Elle a ajouté que, de plus en plus, les élèves craignent d’aller à l’école en raison de certaines formes de violence et de harcèlement sexuel, et que dans certains cas traités par le réseau de défense des droits de l’enfant, des menaces ont été proférées à l’aide de technologies modernes et de réseaux sociaux.
Hamida Khayrat a précisé que cette violence et ce harcèlement ne ciblent pas uniquement les filles, mais concernent également les garçons, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des établissements scolaires. Elle a également souligné que les motos, souvent conduites par des inconnus ou de jeunes délinquants, ainsi que des trafiquants de drogues et de psychotropes, constituent une source de perturbation pour les élèves et d’inquiétude pour les parents, comme en témoignent les nombreux mineurs victimes qui se présentent quotidiennement en groupes auprès du réseau « NADA ».