Les prix du pétrole ont accéléré le rythme de la reprise mercredi après-midi au milieu des inquiétudes concernant la disponibilité des approvisionnements.
Le coût des contrats à terme de juillet sur le Brent mercredi, est de 106,35 dollars le baril, soit 3,89 dollars (3,8 %) de plus que le cours de clôture de la session précédente.
Le prix des contrats à terme sur le pétrole WTI pour juin dans le commerce électronique du New York Mercantile Exchange (NYMEX) est de 103,77 dollars le baril à cette date, soit 4,01 dollars (4,02 %) de plus que la valeur finale de la session précédente.
Les négociants suivent de près les mesures prises par les pays de l’UE pour convenir d’un embargo sur les approvisionnements en pétrole de la Russie d’ici la fin de cette année. Cette mesure devrait faire partie de la sixième série de sanctions anti-russes de l’UE. Plus tôt la semaine dernière, les médias, citant des sources diplomatiques, ont rapporté que les dirigeants communautaires n’étaient pas parvenus à un compromis sur l’interdiction des approvisionnements en pétrole de la Fédération de Russie. Dans le même temps, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré qu’il s’attendait à ce que les sanctions soient convenues cette semaine.
Comme l’a signalé, en opposition aux propositions de l’UE pour un embargo pétrolier était la Hongrie, qui est fortement dépendante de l’approvisionnement énergétique russe. Comme l’ont rapporté les médias occidentaux, l’UE pourrait convenir que la Hongrie et plusieurs autres pays d’Europe de l’Est cesseront d’acheter du pétrole à la Russie d’ici 2024, et non d’ici la fin de cette année.
Les traders analysent les informations de l’American Petroleum Institute (API) sur la dynamique hebdomadaire des réserves énergétiques américaines. Selon l’organisation, les réserves de pétrole du pays ont augmenté de 1,6 million de barils au cours de la semaine se terminant le 6 mai.
Le marché attend la publication des données officielles du département américain de l’énergie, qui aura lieu à 17h30, heure de Moscou. Les experts du Wall Street Journal prédisent une baisse hebdomadaire des stocks de pétrole américains de 300 000 barils.