Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Lakhdar Rekhroukh, accompagné du wali d’Alger, Mohamed Abdenour Rabehi, s’est rendu samedi sur le chantier de la route reliant l’échangeur du 5 Juillet à Kheraicia, un axe clé de 10 km intégré à la deuxième rocade d’Alger. Ce projet, destiné à désengorger le trafic dans les communes d’El Achour, Draria et Baba Hassen, s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation du réseau routier pour améliorer la mobilité dans la capitale, selon un communiqué du ministère.
Au-delà de l’inspection des travaux, cette visite met en lumière des enjeux cruciaux. Le ministre a insisté sur l’achèvement simultané des trois tronçons du projet, soulignant que leur interdépendance rend impossible une livraison partielle sans aggraver la congestion ailleurs. Cette exigence révèle une pression pour respecter les délais contractuels, avec une mobilisation accrue des ressources humaines et matérielles. L’accent mis sur la coordination entre les intervenants et sur des principes d’efficacité, de qualité et de durabilité suggère une volonté de répondre aux attentes des citoyens tout en évitant les écueils de projets mal synchronisés.
Cependant, des questions émergent : quels sont les obstacles potentiels retardant le troisième tronçon ? Les ressources mobilisées seront-elles suffisantes pour tenir les délais ? Cette visite pourrait aussi traduire une volonté politique de montrer un engagement ferme face aux défis de mobilité urbaine, dans un contexte où les infrastructures d’Alger sont sous pression croissante. Le projet, présenté comme une solution intégrée, pourrait également servir à renforcer l’image d’une gestion publique proactive, tout en répondant à des impératifs économiques et sociaux dans une capitale en pleine expansion.
