Le gouvernement du Premier ministre indien, Narendra Modi, a assisté à un remaniement devant lequel 12 ministres ont démissionné le 7 juillet et une nouvelle équipe a été nommée. cette décision a servi à renouveler l’image du gouvernement des critiques reçues pour la gestion de la pandémie de coronavirus.
Parmi les 12 démissionnaires figuraient le ministre de la Santé, Harsh Vardhan, dont la réponse à l’épidémie a fait l’objet d’un examen attentif, le ministre de l’Éducation, Ramesh Pokhriyal Nishank, le ministre du Droit, de l’Électronique et de l’Informatique, Ravi Shankar Prasad, et de l’Environnement. Ministre Prakash Javadekar. Ceux qui sont restés en fonction comprennent le ministre de l’Intérieur, Amit Shah, le ministre de la Défense, Rajnath Singh, le ministre des Finances, Nirmala Sitharaman, et le ministre des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar.
Après leur démission, 15 ministres du gouvernement et 28 sous – secrétaires ont prêté serment devant le président Ram Nath Kovind. Parmi eux se trouvaient huit ministres subalternes qui ont été élevés au rang de ministres du gouvernement.
C’est le premier remaniement gouvernemental depuis que Modi a entamé son deuxième mandat en tant que Premier ministre en 2019. À ce jour, le gouvernement de Modi fait face à des critiques croissantes concernant sa gestion de la pandémie. Le service de santé indien est soumis à une pression intense dans de nombreuses régions avec des hôpitaux qui manquent de lits, d’oxygène et de médicaments. Selon un analyste cité par l’Associated Press, Nilanjan Mukhopadhyay, avec le remplacement des ministres, le gouvernement aurait reconnu l’échec dans la gestion de l’urgence du coronavirus.
l’Inde a enregistré 43 733 nouveaux cas, pour un total de 30 663 665 infections et 404 211 décès depuis le début de la pandémie. De nombreux experts cités par le South China Morning Post ont remis en question cette dernière conclusion et ont estimé qu’en raison d’un sous-dénombrement et d’un mauvais enregistrement de la cause du décès, le nombre réel de décès pourrait être beaucoup plus élevé. Plus de la moitié des décès. Les coronavirus signalés en Inde se sont produits en au cours des deux derniers mois, alors que la variante delta du coronavirus se propageait à travers le pays et submergeait son système de santé déjà en difficulté. À ce jour, les nouveaux cas sont en baisse après avoir dépassé les 400 000 par jour en mai, mais les autorités se préparent à une autre vague possible et cherchent à intensifier les vaccinations.