Jeudi, la tension demeure palpable sur les campus américains alors que des centaines d’étudiants sont arrêtés et que des affrontements éclatent entre forces de l’ordre et manifestants pro-palestiniens. Ce mouvement de protestation contre la guerre à Gaza s’étend à travers le pays, de Los Angeles à Atlanta en passant par Austin et Boston, touchant même des institutions prestigieuses telles que Harvard, Yale et Princeton.
Les scènes se répètent d’un endroit à l’autre : des étudiants érigent des tentes sur les campus pour dénoncer le soutien militaire américain à Israël et la situation humanitaire critique dans la bande de Gaza. Cependant, ils sont rapidement délogés, souvent de manière musclée, par les forces de l’ordre sur demande des administrations universitaires.
Mercredi soir, plus d’une centaine de manifestants ont été arrêtés près d’Emerson College à Boston, tandis que des officiers à cheval appréhendaient des étudiants à l’université du Texas à Austin. À l’université Emory à Atlanta, des manifestants ont été évacués de force par la police, certains étant jetés au sol avant d’être arrêtés, comme l’a rapporté un photojournaliste de l’AFP.
Dans un communiqué, la police d’Atlanta a admis avoir fait usage d’agents chimiques irritants face à la violence de certains manifestants.