Dans une attaque qualifiée de délibérée par le gouvernement slovaque, le Premier ministre Robert Fico se trouve actuellement dans un état critique, « entre la vie et la mort », après avoir été grièvement blessé lors d’une tentative d’assassinat. L’incident s’est produit alors qu’il quittait une réunion dans le centre du pays, laissant le leader âgé de 59 ans gravement touché par plusieurs balles. Actuellement pris en charge au bloc opératoire dans un centre médical à Banska Bystrica, Fico lutte pour sa vie.
Le ministre de la Défense, Robert Kaliniak, a souligné le caractère politique de cette attaque, exigeant une réponse appropriée. Bien que l’agresseur ait été appréhendé, son identité demeure non confirmée, bien que des médias locaux évoquent la possibilité qu’il soit un écrivain âgé de 71 ans.
Figure controversée en raison de ses positions sur l’Ukraine et la Russie, Fico a récemment modéré son discours, appelant à une résolution pacifique du conflit ukrainien. Les réactions internationales à cette attaque ont été unanimes, avec des condamnations émanant des dirigeants de l’Union européenne, des États-Unis, de la Russie et d’autres pays, soulignant l’importance cruciale de la stabilité politique et de la sécurité des dirigeants démocratiquement élus.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a vivement condamné cette attaque malgré les tensions précédentes, tandis que le président russe Vladimir Poutine a qualifié l’acte de « crime odieux », louant le courage de Fico. Les réactions de solidarité ont également été exprimées par Joe Biden, Ursula von der Leyen, ainsi que par des dirigeants européens tels qu’Emmanuel Macron, Rishi Sunak et Giorgia Meloni.
Au-delà de l’Europe, la consternation s’est étendue aux institutions mondiales, avec des condamnations fermes de la part du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Même en Iran et en Turquie, la tentative d’assassinat a été dénoncée comme une menace pour la démocratie.
Face à cette tentative d’assassinat, les dirigeants du monde entier se sont unis dans leur condamnation, soulignant l’impératif de protéger les valeurs démocratiques et la sécurité des représentants élus.