Le président comorien Azali Assoumani a été la cible d’une attaque à l’arme blanche ce vendredi, selon un communiqué officiel de la présidence. Présent aux funérailles d’un éminent chef religieux à Salimani-Itsandra, une commune proche de Moroni, il a été légèrement blessé à la main. Heureusement, ses blessures ne mettent pas sa vie en da et il a rapidement regagné son domicile après avoir reçu des soins appropriés.
L’agresseur, un jeune homme de 22 ans sans antécédents judiciaires, récemment intégré dans l’armée en 2022, a été appréhendé par les services de sécurité après l’incident. L’attaque a provoqué un vif émoi dans la localité, bien que les autorités n’aient révélé ni le mobile ni les circonstances exactes de cet acte.
Cet événement survient dans un climat politique déjà tendu aux Comores. Azali Assoumani, ancien militaire arrivé au pouvoir par un coup d’État en 1999, est souvent accusé d’autoritarisme, notamment après sa récente réélection en janvier 2024, un scrutin vivement contesté.
En août, il a octroyé de nouveaux pouvoirs à son fils, une décision critiquée comme une tentative de renforcer l’influence familiale sur cette petite nation insulaire d’Afrique. Nour El Fath Azali, son fils aîné, nommé secrétaire général des Comores en juillet, a désormais le pouvoir de valider tous les décrets des ministres et gouverneurs. Les critiques y voient une promotion officieuse au rang de Premier ministre.
Le président Azali avait déjà remporté un scrutin en janvier, que ses opposants qualifient de frauduleux. Les recours judiciaires visant à contester les résultats ont tous été rejetés. À la suite des élections, des violences avaient éclaté, faisant un mort et plusieurs blessés dans ce pays d’environ 870 000 habitants.
Son principal rival, l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi, est actuellement emprisonné à vie pour haute trahison, accusé d’avoir illégalement vendu des passeports.
En août, il a renforcé les pouvoirs de son fils, une décision que beaucoup voient comme une tentative de consolider la mainmise de la famille sur ce petit État insulaire africain. Nour El Fath Azali, son fils aîné, a été nommé secrétaire général des Comores en juillet. Il doit désormais valider tous les décrets des ministres et gouverneurs, ce qui, selon les critiques, le place dans un rôle de Premier ministre officieux.
Lors de sa réélection en janvier, ses opposants ont crié à la fraude, mais les recours ont été rejetés. Une personne a perdu la vie et plusieurs autres ont été blessées lors des violences qui ont suivi les élections dans cette nation d’environ 870 000 habitants.