Les forces armées américaines ont récemment intensifié leurs actions militaires en Syrie, menant deux frappes aériennes décisives qui ont éliminé 37 combattants, qualifiés de « terroristes ». Ces opérations visaient des membres d’organisations extrémistes, notamment Hurras al-Din, affilié à Al-Qaïda, et l’État islamique (EIIL), selon le Commandement central américain (CENTCOM).
Le 24 septembre, une frappe ciblée dans le nord-ouest de la Syrie a tué neuf membres de Hurras al-Din, dont un haut responsable. Quelques jours plus tôt, le 16 septembre, une frappe précédente avait touché un camp d’entraînement de l’EIIL, tuant 28 combattants, dont quatre dirigeants clés. Ces frappes s’inscrivent dans la stratégie des États-Unis visant à affaiblir les capacités des groupes terroristes à organiser des attaques contre les intérêts régionaux et internationaux.
Ces actions soulignent la volonté de Washington de maintenir une pression constante sur les groupes terroristes, démontrant ainsi la capacité du CENTCOM à localiser et neutraliser des cibles d’importance, même dans des zones éloignées. L’objectif des États-Unis est de perturber la résurgence de l’EIIL, qui cherche à regagner du terrain après la chute de son califat territorial.
Le raid contre Hurras al-Din a visé Marwan Bassam ‘Abd-al-Ra’uf, un chef militaire influent du groupe en Syrie. Cette frappe intervient alors que les efforts américains se concentrent également sur la protection des intérêts maritimes dans la région, notamment contre les menaces des groupes armés comme les Houthis, soutenus par l’Iran.
Cependant, la présence continue de près de 900 soldats américains en Syrie suscite des interrogations sur la durabilité de cette mission à long terme, notamment face aux demandes répétées du gouvernement syrien pour un retrait total des forces étrangères.
Ces frappes récentes mettent en lumière la complexité de la situation syrienne, où les intérêts des puissances internationales, telles que les États-Unis, la Russie et l’Iran, s’entremêlent. Si ces actions affaiblissent temporairement les capacités des groupes terroristes, elles ne changent pas les dynamiques profondes qui continuent d’alimenter l’instabilité dans la région.