À compter de ce mercredi 1er janvier 2025, l’Algérie assume officiellement la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU pour le mois de janvier. La présidence de ce mois de janvier est une opportunité pour mettre en avant des enjeux géopolitiques majeurs, avec une attention particulière portée sur le Moyen-Orient, notamment la cause palestinienne, ainsi que sur la lutte contre le terrorisme en Afrique.
Dans ce cadre, lL’Algérie prévoit d’organiser un débat public ministériel sur « La situation au Moyen-Orient, y compris la cause palestinienne », un événement de grande importance, avec la participation attendue du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Cette discussion intervient dans un contexte où, malgré les efforts déployés par l’Algérie et d’autres membres du Conseil, le Conseil de sécurité de l’ONU a montré ses limites.
Sous la présidence algérienne, le Conseil de sécurité aura également l’occasion de discuter d’autres crises internationales. Une sera réunion organisée pour aborder le processus politique et la situation humanitaire en Syrie, ainsi qu’une autre sur la crise au Yémen. Les représentants des Nations Unies pour ces pays, comme Hans Grundberg pour le Yémen, seront présents pour faire un point sur la situation.
L’Algérie se trouve dans une position difficile en raison des divisions internes au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Bien que le pays ait clairement exprimé son engagement en faveur d’une solution juste pour la Palestine et ait fait pression pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, l’ONU a souvent montré ses limites face à l’agression israélienne. , en particulier à cause du veto exercé par les États-Unis. L’inefficacité apparente du Conseil, confronté à des tensions géopolitiques, à mis en lumière l’incapacité de cet organe à atteindre des résultats tangibles dans des situations d’urgence, ce qui soulève la question de la pertinence de sa structure actuelle. Malgré les efforts diplomatiques de l’Algérie, il est difficile de voir dans quelle mesure une présidence temporaire pourrait apporter des changements fondamentaux dans un système où les grandes puissances exercent un contrôle important.
Il est évident que l’Algérie cherche à se positionner comme un acteur clé dans la résolution des crises internationales, mais la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU comporte de nombreux défis. Si l’Algérie réussit à attirer l’attention sur des problématiques cruciales telles que la Palestine et le terrorisme en Afrique, l’efficacité de cette présidence dépendra de sa capacité à surmonter les blocages institutionnels, à obtenir des résultats tangibles et à promouvoir des solutions concrètes qui répondent aux attentes de la communauté internationale.