Le président américain Donald Trump a intensifié la pression sur Vladimir Poutine, exigeant un accord rapide pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Lors d’un message publié sur Truth Social, Trump a averti qu’en l’absence de progrès, les États-Unis imposeraient des mesures économiques encore plus strictes contre la Russie, déjà lourdement sanctionnée depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022.
Trump a déclaré qu’il préférait éviter de nuire à la Russie, tout en soulignant qu’il « rendrait service » à Moscou en mettant fin à un conflit qui, selon lui, affaiblit l’économie russe. « Réglez cette situation maintenant et ARRÊTEZ cette guerre ridicule ! » a-t-il insisté.
Ce message marque un ton nettement plus dur envers Poutine, alors que Trump a souvent été critiqué pour sa bienveillance envers le dirigeant russe. Toutefois, le président américain a également maintenu qu’il avait toujours entretenu de « très bonnes relations » avec Poutine.
Trump a promis des sanctions douanières plus sévères, ciblant notamment les exportations russes vers les États-Unis et d’autres nations alliées. Selon le ministère américain du Commerce, les importations en provenance de Russie ont déjà chuté, passant de 4,3 milliards de dollars entre janvier et novembre 2023 à 2,9 milliards sur la même période en 2024. Les produits les plus affectés incluent les engrais et les métaux précieux, secteurs clés pour l’économie russe.
Trump a également mentionné des discussions avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, affirmant que celui-ci était favorable à un accord de paix. Cependant, certains analystes craignent que les pressions exercées par l’administration Trump ne conduisent à des concessions territoriales au profit de la Russie.
De son côté, Poutine a félicité Trump pour son investiture et déclaré être « ouvert au dialogue » sur le conflit ukrainien. Il a exprimé l’espoir qu’un règlement pourrait garantir une paix durable, bien que des progrès concrets restent insaisissables.
Trump, qui avait promis de résoudre la guerre en Ukraine « dans les 24 heures » avant même sa nouvelle investiture, fait face à une réalité diplomatique plus complexe. Les mesures envisagées pourraient également poser des défis économiques domestiques et internationaux, notamment en perturbant davantage les échanges commerciaux.