La Marine royale saoudienne a officiellement introduit les hélicoptères navals de combat multi-missions MH-60R dans sa flotte, considérée parmi les hélicoptères maritimes les plus avancés au monde.
Cela a eu lieu lors d’une cérémonie officielle, tenue le 23 décembre dans la ville saoudienne de Jubail, qui a vu la présence, entre autres, du commandant des forces navales saoudiennes, Fahd Bin Abdullah al-Ghufaili, et du commandant du commandement. Centre de la force navale américaine, Samuel Paparo, qui supervise la cinquième flotte américaine basée à Bahreïn. L’avion en question est produit depuis les années 70 par une société américaine, la Sikorsky Aircraft Corporation, propriété de Lockheed Martin Corporation.
Lors de la cérémonie, le lieutenant-général al-Ghufaili a exprimé la satisfaction de ses forces d’être en possession d’hélicoptères anti-sous-marins, équipés des technologies de dernière génération, et capables de mener des missions et de contrer des cibles à la fois en surface et en mer, dans des conditions météorologiques différentes. Raison pour laquelle, selon al-Ghufaili, les hélicoptères MH-60R permettront d’améliorer les capacités des forces navales saoudiennes face à tous les défis et menaces de la région et à renforcer la sécurité maritime, afin de défendre les intérêts du Royaume. D’autres missions secondaires qui peuvent être effectuées par de tels hélicoptères comprennent la recherche et le sauvetage, le ravitaillement vertical, l’appui-feu naval de surface, le soutien logistique et le transport de personnel.
L’Arabie saoudite figure toujours sur la liste des pays au monde qui importent le plus grand nombre d’armes de différents types, principalement des systèmes de défense aérienne. L’objectif de Riyad est de protéger son espace aérien des missiles balistiques frappant des installations vitales du Royaume. En outre, 8% du produit intérieur brut saoudien, et environ 28% du budget annuel de l’État, vont au secteur militaire.
Dans ce contexte, les États-Unis représentent un partenaire important, dont ils reçoivent environ un cinquième des armes achetées à l’étranger, la nouvelle avec laquelle Washington avait rapporté avoir déployé 2800 soldats supplémentaires dans le Royaume saoudien remonte au 11 octobre 2019, ainsi que l’envoi de deux escadrons d’avions de combat, une aile d’expédition aérienne, deux batteries de missiles Patriot et un système de défense antimissile THAAD. Comme l’a souligné le secrétaire américain à la Défense, Mark Esper, les troupes américaines en Arabie saoudite auraient atteint 3 000 membres le 11 octobre.
Cette opération intervient après que, le 14 septembre, deux usines pétrolières de la société saoudienne Aramco, situées dans les provinces d’Abqaiq et de Khurais, dans l’est de l’Arabie saoudite, aient été touchées par des raids aériens, revendiqués par le groupe de rebelles chiites houthis. À cette occasion, l’Iran a été tenu responsable de cet incident, tant par les États-Unis que par d’autres pays, dont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, car il n’y avait « aucune autre explication ». Téhéran, pour sa part, a nié ces allégations.