Treize soldats de l’armée syrienne ont été tués, tandis que 3 autres ont été blessés à la suite d’une explosion dans la capitale, Damas.
La nouvelle a été rapportée aujourd’hui, mercredi 20 octobre, par une agence de presse progouvernementale , qui a parlé d’une « attaque terroriste »., deux engins ont explosé contre un bus transportant des soldats syriens, alors qu’il circulait dans la zone de Jisr al-Rais, à Damas. Un correspondant a rapporté plus tard que les unités d’ingénierie ont trouvé et démantelé un troisième engin explosif, situé près du site de l’explosion. Jusqu’à présent, aucun autre détail n’a été rapporté et l’attaque n’a pas été revendiquée.
Au cours de l’année 2020, les attaques, bombardements et embuscades ont principalement concerné la zone ouest de l’Euphrate, la vallée de Deir Ezzor, ainsi que Raqqa, Homs et As-Suwayda, et parmi les principales cibles se trouvaient les Forces démocratiques syriennes. Ceux-ci, depuis leur formation le 10 octobre 2015, ont joué un rôle fondamental dans la lutte contre l’État islamique en Syrie, grâce aussi au soutien des États-Unis qui fournissent des armes et couverture aérienne.
À cet égard, dans la soirée du 18 octobre, des cellules de l’État islamique ont mené des attaques contre trois champs pétroliers, al-Alaw, Halul et al-Rajoum, situés au sud-ouest du gouvernorat de Raqqa, au nord-est de la Syrie. Dans cette zone, il y a des forces pro-gouvernementales, des milices russes et pro-iraniennes. Selon des sources locales, des pertes ont été enregistrées entre les forces moscovites et des groupes affiliés à Téhéran, notamment à la suite d’affrontements ultérieurs. Le nombre de victimes n’a toutefois pas été précisé. Dans le même temps, selon les mêmes sources, huit avions de combat russes, le Sukhoi-35, ont décollé de la base aérienne de Hmeimim et ont lancé plus de 30 frappes aériennes dans la zone touchée par les affrontements, tandis que d’autres frappes aériennes russes ont touché les zones désertiques. de Safyan et Rusafa.