Les forces de sécurité irakiennes ont annoncé que deux roquettes avaient été tirées sur la zone verte de Bagdad, où se trouve l’ambassade américaine, dans la matinée du dimanche 19 décembre.
« La zone verte de Bagdad a été ciblée par deux roquettes Katioucha », ont déclaré les forces de sécurité irakiennes dans un communiqué. « Le système de défense antimissile C-RAM a abattu la première roquette en l’air, et la deuxième roquette s’est écrasée dans un champ, endommageant deux véhicules. »
Selon le rapport, les forces de sécurité ont lancé une enquête pour identifier l’emplacement des roquettes.
« La roquette abattue a atterri près de l’ambassade américaine et la deuxième roquette est tombée à 500 mètres », a indiqué à l’AFP une source sécuritaire.
Un responsable militaire américain a également déclaré que le système de défense antimissile C-RAM avait détruit l’une des roquettes et qu’aucune d’entre elles n’avait atterri à l’ambassade américaine. Le responsable a déclaré que les Américains n’avaient fait aucune victime dans l’attaque. La Zone verte est une zone fortifiée de la capitale irakienne qui abrite des ambassades étrangères, dont celle de Washington, et des bâtiments gouvernementaux. La zone est souvent la cible de roquettes tirées par des groupes armés qui, selon des responsables américains et irakiens, sont soutenus par l’Iran. Certains responsables américains ont déclaré que les milices soutenues par l’Iran pourraient intensifier les attaques contre les troupes américaines en Irak et en Syrie dans les semaines à venir, en partie pour célébrer l’anniversaire du meurtre du général iranien Qassem Soleimani et du commandant de milice irakien Abu Mahdi al-Muhandis de 3 janvier 2020.
A cette date, les Etats-Unis ont lancé une frappe aérienne ordonnée par l’ancien président américain, Donald Trump, contre l’aéroport international de Bagdad dans laquelle le général iranien de la Force Quds Soleimani et le commandant adjoint des Forces de mobilisation du peuple ont été tués.-Muhandis, déclenchant des tensions. liés à la présence américaine en Irak. Le 8 janvier, l’Iran a riposté par des attaques contre des garnisons américaines sur le territoire irakien, qui se sont répétées au cours des mois suivants. Les autorités de Bagdad ont considéré que la décision des États-Unis était une violation de leur souveraineté et, le 5 janvier 2020, le parlement irakien a voté en faveur de l’expulsion de tous les soldats étrangers du pays.