Les autorités de l’État soudanais du Nord-Darfour ont annoncé un couvre-feu nocturne après qu’un groupe d’hommes armés non identifiés a saccagé l’entrepôt et d’autres installations du Programme alimentaire mondial (PAM), utilisées par une ancienne mission de maintien de la paix. Dans un communiqué, publié mercredi 29 décembre, l’ONU a indiqué que plus de 1.700 tonnes de nourriture, destinées à nourrir au total environ 730.000 personnes vulnérables pendant une période d’au moins un mois, ont été pillées dans l’entrepôt de la capitale. El Fasher,.
les habitants ont également déclaré avoir entendu des tirs nourris près du site. « Une personne sur trois au Soudan a besoin d’une aide humanitaire. Une telle attaque entrave gravement notre capacité à fournir une assistance aux personnes qui en ont le plus besoin », a déclaré le coordinateur humanitaire de l’ONU, Khardiata Lo N’diaye. « Nous appelons le gouvernement soudanais à redoubler d’efforts pour protéger et sauvegarder les installations et les ressources humanitaires à travers le pays », a-t-il ajouté. Sur Twitter, le gouverneur du Darfour, Mini Minawi, a dénoncé ce qu’il a qualifié d' »acte barbare » et a déclaré que les responsables « seront traduits en justice ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également condamné le pillage. « Plus d’un ont été pillés. 900 tonnes de produits alimentaires destinés à nourrir 730.000 personnes vulnérables pendant un mois », a réitéré son porte-parole, Stéphane Dujarric, précisant que « les fournitures avaient été données aux autorités soudanaises à usage civil ». Plus précisément, des quantités substantielles d’équipements et de produits de base pillés sur le site du PAM étaient destinées à être utilisées par les communautés soudanaises, a précisé Guterres. Enfin, le secrétaire général a appelé le gouvernement soudanais à rétablir l’ordre et à faciliter la création « d’un environnement de travail sûr, capable de permettre le passage des dernières opérations de l’ONU à El Fasher ». précisant que « les fournitures avaient été données aux autorités soudanaises à des fins civiles ». Plus précisément, des quantités substantielles d’équipements et de produits de base pillés sur le site du PAM étaient destinées à être utilisées par les communautés soudanaises, a précisé Guterres. Enfin, le secrétaire général a appelé le gouvernement soudanais à rétablir l’ordre et à faciliter la création « d’un environnement de travail sûr, capable de permettre le passage des dernières opérations de l’ONU à El Fasher ». précisant que « les fournitures avaient été données aux autorités soudanaises à des fins civiles ». Plus précisément, des quantités substantielles d’équipements et de produits de base pillés sur le site du PAM étaient destinées à être utilisées par les communautés soudanaises, a précisé Guterres. Enfin, le secrétaire général a appelé le gouvernement soudanais à rétablir l’ordre et à faciliter la création « d’un environnement de travail sûr, capable de permettre le passage des dernières opérations de l’ONU à El Fasher ».
Le récent retrait de la Mission conjointe des Nations Unies et de l’Union africaine (MINUAD) a mis fin à 13 ans d’opérations de maintien de la paix en décembre de l’année dernière. Cependant, la forte augmentation de la violence au Darfour a forcé des milliers de personnes à quitter leur foyer au cours de l’année écoulée, les travailleurs humanitaires et les analystes attribuant l’escalade des tensions aux affrontements entre factions armées en lice pour le pouvoir après la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et certains groupes rebelles fin 2020. Autre motif d’inquiétude, le retour des combattants de la Libye voisine.
La région a connu un pic de violence surtout depuis octobre, en raison de différends concernant la terre, le bétail et l’accès à l’eau et au pâturage, avec environ 250 personnes tuées dans des affrontements entre bergers et agriculteurs. La crise a éclaté alors que le Soudan vacille des troubles politiques provoqués par le coup d’État militaire dirigé par le général Abdel Fattah al-Burhan, le 25 octobre . Plus de 14 millions de Soudanais auront besoin d’aide humanitaire l’année prochaine, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires, le taux le plus élevé depuis plus d’une décennie.