Le Conseil politique suprême d’Ansarullah du Yémen a ordonné à ses responsables d’empêcher l’entrée de marchandises produites dans des pays où le Saint Coran a été profané.
En réponse à la profanation continue du Saint Coran dans des pays occidentaux comme le Danemark, le Conseil politique d’Ansarullah a annoncé une interdiction d’entrée de marchandises fabriquées dans ces pays au Yémen.
Le Conseil politique suprême d’Ansarullah du Yémen a ordonné à ses responsables aujourd’hui samedi 1er avril d’empêcher l’entrée de marchandises produites dans des pays où le Saint Coran a été profané.
Selon le rapport de l’agence de presse yéménite « Saba », le Conseil politique suprême du Yémen, lors de sa réunion présidée par « Mahdi Al-Mashat », a fermement condamné la nouvelle profanation du Saint Coran, dont la dernière a été l’incendie de une copie au Danemark.
Lors de cette réunion, le Conseil politique du gouvernement de salut national a ordonné d’empêcher l’entrée de produits en provenance de pays où leurs responsables permettent d’insulter le Saint Coran et de mettre en œuvre les mécanismes nécessaires pour interdire l’utilisation de ces produits.
Après que les autorités danoises ont autorisé la semaine dernière un groupe extrémiste à brûler le Coran et le drapeau turc, le ministère turc des Affaires étrangères a pris des mesures contre le pays.
Le ministère des Affaires étrangères d’Ankara a annoncé hier (vendredi 31 mars) qu’il avait convoqué l’ambassadeur du Danemark à Ankara pour exprimer sa condamnation et sa vive protestation concernant le « crime répété et haineux contre le Coran et le drapeau de son pays ».
Malgré le fait que le gouvernement turc avait averti les autorités danoises en envoyant des messages sur la poursuite du processus d’insulte au caractère sacré de l’islam, le ministère des Affaires étrangères de ce pays n’a pas encore répondu aux demandes et déclarations d’Ankar.
Auparavant, le ministère des Affaires étrangères des pays arabes, dont l’Arabie saoudite, le Qatar, la Jordanie, le Maroc, le Koweït, la Libye et l’Organisation de la conférence islamique, avait publié des déclarations condamnant les autorités danoises pour avoir permis à ces groupes extrémistes de profaner le Saint Coran. .