Le Hezbollah libanais a confirmé samedi la mort de son leader, Hassan Nasrallah, que l’État sioniste avait affirmé avoir éliminé la veille lors d’une frappe sur son quartier général dans la banlieue sud de Beyrouth.
« Sayed Hassan Nasrallah a rejoint ses frères martyrs (…) qu’il a guidés pendant près de trente ans », a annoncé un communiqué du Hezbollah.
Selon le texte, le secrétaire général de la puissante organisation armée a été tué, aux côtés d’autres membres du groupe, dans une « attaque sioniste perfide » sur la banlieue sud de la capitale libanaise.
Le Hezbollah n’a pas révélé l’identité des autres victimes de l’attaque, qui a fait au moins six morts selon les autorités, et causé l’effondrement de sept immeubles, d’après la chaîne al-Manar affiliée au mouvement. Le groupe chiite avait gardé le silence sur le sort de Nasrallah jusqu’à la publication du communiqué samedi matin. Après l’annonce de sa mort, des tirs ont été entendus dans Beyrouth.
Considéré comme l’homme le plus influent du Liban, Hassan Nasrallah, âgé de 64 ans, vivait dans la clandestinité depuis la guerre de 2006 entre le Hezbollah et l’État sioniste, n’apparaissant que rarement en public. Il était à la tête du Hezbollah depuis 1992, succédant à Abbas Moussaoui, assassiné par les forces sionistes.