Le crash mortel d’un avion militaire en pleine mission d’instruction dans la wilaya d’Adrar soulève de graves interrogations sur l’état de la flotte aérienne de l’Armée nationale populaire (ANP). Le pilote, le Lieutenant-Colonel Bekkouche Nasr, a perdu la vie mercredi, victime d’un appareil vétuste et potentiellement mal entretenu, comme le redoutent de nombreux observateurs.
Face à ce drame, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, également Chef suprême des Forces armées et ministre de la Défense nationale, a adressé ses condoléances à l’ANP et à la famille du défunt. Mais derrière les formules officielles et les prières pour le repos de l’âme du pilote, une question persiste : jusqu’à quand l’Algérie continuera-t-elle à exposer ses soldats à des machines obsolètes, mettant leur vie en danger lors d’exercices de routine ?
Ce nouveau crash met en lumière un problème que beaucoup dénoncent en silence : l’utilisation d’avions vieillissants, dont l’entretien approximatif pourrait être à l’origine de cette tragédie. Dans un contexte où les forces armées se doivent d’être opérationnelles et efficaces, cette perte humaine résonne comme un signal d’alarme.
