Yacine Seghiri, un fervent supporter du MCA, a perdu la vie suite à une violente agression lors du match entre le NCM et le MCA.
La violence, souvent considérée comme anodine, revêt une gravité incontestable lorsqu’elle se manifeste dans les stades. Ce geste, autrefois banalisé, a désormais des répercussions dévastatrices. Dans le cas de Yacine Seghiri, l’acte malheureux d’une seule personne s’est transformé en un véritable acte d’assassinat. Ce jeune supporter du MCA, touché par un projectile lors d’un match de football à Magra le 19 avril dernier, a succombé à ses blessures. Son décès tragique plonge sa famille, ainsi que celle du Mouloudia, dans une profonde douleur, assombrissant ainsi une fin de saison autrefois prometteuse. Cette perte douloureuse ravive les inquiétudes sur la violence persistante dans les stades : jusqu’à quand ?
La disparition de Yacine Seghiri nous rappelle cruellement la fragilité de la vie. Si seulement il avait pu rejoindre le bus qui devait les ramener à Alger, il aurait peut-être été épargné. Cette tragédie met en lumière, une fois de plus, le problème alarmant de la violence dans les stades. Il est incompréhensible que des actes de violence se produisent lors d’événements sportifs, censés être des moments de partage et de convivialité. Malgré les efforts déployés par les autorités pour promouvoir le fair-play et le civisme, les incidents violents persistent.
Il est temps que la jeunesse prenne conscience que le football n’est qu’un jeu, rythmé par les victoires et les défaites. Des campagnes de sensibilisation, menées par le Ministère de la Jeunesse et des Sports en collaboration avec les instances footballistiques, ont été lancées. Cependant, des individus irresponsables continuent de ternir l’image du sport par leurs comportements inacceptables et dangereux.