Le parcours de Djamel Benlamri à Al-Shorta connaît un virage tumultueux. Moins d’un mois après avoir signé avec le club irakien en tant qu’agent libre, l’international algérien (29 sélections) a quitté l’équipe, invoquant des conditions de vie inadéquates pour justifier son départ soudain. Selon ses déclarations, le joueur de 34 ans, qui a déjà mis fin à sa carrière internationale en mars 2022, estimait que les conditions offertes par Al-Shorta ne répondaient pas aux normes professionnelles minimales.
Les Conditions de Travail au Cœur du Litige Benlamri affirme que ses demandes étaient élémentaires : un logement convenable, des moyens de transport et une carte SIM pour rester joignable. « Ce que j’ai demandé, ce sont des choses simples et basiques », avait-il confié en septembre. Cependant, Al-Shorta n’a pas accueilli favorablement ces exigences, accusant le joueur d’abandon de poste.
Al-Shorta Saisit la FIFA En réponse, Al-Shorta a officiellement porté plainte contre Benlamri auprès de la FIFA, pour rupture de contrat injustifiée. Wahab Al-Taie, superviseur du club, a exprimé sa déception, critiquant le départ inopiné du défenseur. Le joueur est brièvement retourné à Bagdad, mais aucune amélioration dans les relations n’a été constatée, les parties semblant se diriger vers une rupture définitive du contrat.
Benlamri, qui n’a disputé aucun match officiel avec Al-Shorta, pourrait voir sa situation empirer si la FIFA se prononce en faveur du club irakien, mettant en péril ses futures opportunités de carrière. Cette affaire, qui met en lumière les tensions autour des conditions de travail des joueurs professionnels, est à suivre de près, car elle pourrait bien aboutir à un bras de fer juridique d’envergure.