L’avenir international de Rayan Cherki, jeune talent de l’Olympique Lyonnais, est devenu un enjeu majeur entre la Fédération algérienne de football (FAF) et la Fédération française de football (FFF). Les deux fédérations rivalisent d’efforts pour convaincre le joueur de 21 ans de représenter leur équipe nationale.
D’un côté, la FAF multiplie les démarches pour éviter un scénario similaire à celui de Nabil Fekir en 2015, qui avait opté pour la France malgré des discussions avancées avec l’Algérie. Walid Sadi, président de la FAF, mène activement des pourparlers avec Cherki et sa famille, mettant en avant son rôle potentiel clé au sein des Fennecs.
De l’autre, la FFF mise sur l’influence du club lyonnais et des arguments stratégiques. Selon les dirigeants de l’OL, les grands clubs européens pourraient hésiter à recruter un joueur engagé avec une sélection africaine en raison des absences fréquentes liées à la Coupe d’Afrique des Nations. Une pression qui rappelle les cas précédents de joueurs d’origine algérienne ayant choisi les Bleus.
Rayan Cherki, qui n’a pas encore tranché, entretient le suspense en invoquant son emploi du temps chargé. Bien que sa famille pencherait pour l’Algérie, des facteurs économiques et stratégiques pourraient peser lourd dans la balance. La décision de Cherki aura des répercussions importantes, tant pour sa carrière personnelle que pour les deux fédérations.
En fin de compte, le choix de Cherki ne sera pas seulement une question sportive, mais aussi une question d’identité et d’opportunités stratégiques, dans un contexte où les intérêts nationaux et les ambitions personnelles se confrontent.