Une Allemande soupçonnée de rejoindre le groupe État islamique en Syrie a été arrêtée dans son pays d’origine après avoir été expulsée de Turquie.
La suspecte, identifié Zeynep G. conformément aux règles de confidentialité allemandes, a été arrêtée jeudi par des agents du bureau de la police criminelle de l’État de Berlin et de la police fédérale à leur arrivée à l’aéroport de Francfort-.. Les procureurs fédéraux ont déclaré qu’elle avait été traduite devant un juge vendredi et qu’il avait ordonné sa détention en attendant un éventuel acte d’accusation. Les procureurs disent qu’il a quitté l’Allemagne en 2014 pour la Syrie, où il a épousé un combattant tchétchène de l’Etat islamique et rejoint le groupe extrémiste.
Après la mort de son mari à l’époque au cours d’une bagarre à la mi-2015, Zeynep G. a d’abord vécu dans un refuge pour femmes «IS». Un peu plus tard, elle a épousé un combattant « IS » d’Allemagne. Zeynep G. a déménagé à Raqqa dans son appartement fourni par l’organisation terroriste, puis a dirigé le ménage partagé. Fin 2016, elle y a donné naissance à un enfant. L’accusée et son mari ont reçu un paiement mensuel de 100 $ du «SI» pour leurs activités. Son mari est décédé au second semestre 2017. Zeynep G. a été arrêté par les forces des FDS kurdes au début de 2019 et a depuis vécu dans un camp de réfugiés dans le nord de la Syrie. Elle a réussi à s’en sortir début 2020.
Elle a donc été arrêtée après son entrée en Turquie. La police fédérale allemande a également signalé que 2 femmes et leurs 4 enfants ont atterri à Francfort dans la soirée du 21 mai sur un vol en provenance d’Ankara. Il n’y avait aucun mandat d’arrêt contre l’autre femme. Quant à la lutte contre l’extrémisme violent, Berlin fait partie de la Coalition mondiale pour vaincre l’État islamique, dirigée par les États-Unis.
À cet égard, le 26 septembre, le gouvernement de Berlin avait entamé le débat sur la prolongation de la mission de l’armée allemande pour combattre l’État islamique en Syrie et en Irak, qui verra cependant une réduction de son contingent. En interne, le centre antiterroriste multizone, en allemand (GTAZ), lutte contre le terrorisme depuis 2004, qui comprend environ 40 agences de sécurité nationale, de renseignement et d’application de la loi. Grâce aux enquêtes menées par la GTAZ, l’Allemagne a rapatrié en 2017 36 extrémistes, principalement d’Algérie, de Bosnie-Herzégovine et de Tunisie.
La GTAZ reste également en état d’alerte pour éviter de nouvelles attaques, après que l’Allemagne ait été le théâtre de nombreuses attaques, dont celle du 19 décembre 2016 à Berlin, où un camion conduit par le bombardier tunisien de 24 ans, Anis Amri, avait submergé les personnes dans un marché de Noël, faisant 12 morts. Grâce aux activités de prévention de la GTAZ, la police allemande a annoncé le 20 juin 2018 qu’elle avait déjoué une attaque biochimique en arrêtant un Tunisien lié à l’État islamique à Cologne.