Les prix du pétrole ont chuté vendredi alors que la hausse des actions d’Omicron a suscité des inquiétudes quant à la baisse de la demande de pétrole et l’affaiblissement du dollar a quelque peu gonflé les prix du brut.
West Texas Intermediate a chuté de 17 cents, ou 0,2%, à 72,21 $ le baril aujourd’hui, selon le rapport.
Le brut Brent de la mer du Nord a perdu 11 cents, ou 0,2%, à 74,91 $ aujourd’hui.
Les prix du pétrole continuent de faire face à des facteurs négatifs en raison de l’épidémie de la variante Omicron. Bien que les perspectives de demande pour le début de l’année prochaine ne soient pas très prometteuses, l’OPEP Plus est prête à prendre des mesures si nécessaire, ce qui empêchera probablement de nouvelles baisses de prix.
Le groupe OPEP Plus a annoncé qu’il pourrait se réunir plus tôt que sa réunion prévue le 4 janvier et apporter des modifications à sa politique de croissance progressive de la production si les perspectives de la demande changent. Un baril (159 litres) de North Sea Brent coûtait 73,72 $ US. C’était 1,30 $ de moins que la veille. Le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) américain a baissé de 1,29 dollar à 71,09 dollars. Au terme d’une semaine aux signaux économiques en partie contradictoires, les tons pessimistes ont prédominé sur le marché du pétrole brut. Les investisseurs sont toujours préoccupés par les effets économiques de la variante Corona particulièrement contagieuse Omicron. Dans de nombreux pays, les contre-mesures sont à nouveau resserrées, ce qui est susceptible de freiner l’activité économique et donc la demande de pétrole.
Au Danemark, en Afrique du Sud et au Royaume-Uni, le nombre de nouveaux cas d’omicron double tous les deux jours. Le Premier ministre danois a averti hier que le gouvernement pourrait imposer davantage de restrictions à la propagation du virus.
Aux États-Unis, la croissance rapide d’Omicron a conduit certaines entreprises à retarder leur projet de retour au travail.
Les cours du pétrole ont été impactés négativement par la mauvaise humeur des marchés boursiers. On craint également que le resserrement de la politique monétaire initié ou envisagé par certaines des principales banques centrales ne mette à rude épreuve l’économie. Cette semaine, plusieurs banques centrales ont réagi à la hausse de l’inflation et ont revu à des degrés divers leur politique monétaire extrêmement accommodante.