Comme notre site est connu pour dénoncer la corruption de la bande au pouvoir et révéler leurs saletés et leurs turpitudes, nous vous présentons aujourd’hui une nouvelle affaire. Une expertise judiciaire réalisée par le pôle économique et financier a levé le voile sur la corruption qui s’est installée au sein de l’Entreprise Nationale de Récupération (ENR), où elle a été systématiquement détruite par ses responsables. Ces derniers ont semé la corruption, transformant l’entreprise en une « réserve privée » pour engranger des milliards et partager les profits pendant plus de dix ans. Cela s’est fait à travers la conclusion de contrats fictifs, en violation des lois et réglementations, ainsi que par la vente de ferraille, de structures métalliques et de cuivre. En outre, des irrégularités et des abus ont été constatés dans les méthodes de recrutement et l’obtention d’avantages indus, poussant cette entreprise publique au bord de la faillite.
Dans les détails, l’expertise judiciaire a révélé des violations graves dans la manière dont des contrats fictifs ont été conclus par l’Entreprise Nationale de Récupération, une branche du groupe public des industries métallurgiques et sidérurgiques « IMETAL ». Une infraction claire à la législation sur les marchés publics a été enregistrée, notamment concernant le contrat conclu entre l’ENR et l’entreprise « AQS » ainsi que d’autres fournisseurs, relatif à la vente et à la fourniture d’au moins 30 000 tonnes par mois de matières premières traitées issues de divers déchets métalliques. L’expertise, basée sur les données de l’Entreprise de Récupération et de ses unités, a établi que 6 209,9 tonnes ont été fournies par les unités de l’entreprise et 13 324,82 tonnes par des privés, pour une valeur totale estimée à 617 245 077,60 DZD selon les factures enregistrées comptablement. Il reste ainsi un montant dû à l’Entreprise de Récupération de 135 295 077,60 DZD. Toutes ces factures, établies entre novembre 2024 et avril 2025, n’ont pas été acceptées par l’entreprise « AQS », en raison d’un manque de conformité qualitative et quantitative des quantités fournies pour chaque facture. Malgré cela, les unités de l’Entreprise de Récupération ont enregistré ces factures comptablement comme des créances dues par le client. De plus, les conditions de livraison dans le cadre de l’exécution de ce contrat, accompagnées des factures, montrent qu’elles ne portent pas la signature du client, ce qui signifie que l’entreprise « AQS » n’a accepté ni la quantité ni la qualité des matériaux fournis.
