Une nouvelle épidémie du virus Nipah (NiV) en Inde a récemment engendré deux décès et infecté des centaines de personnes, suscitant de vives inquiétudes. Bien que ce virus puisse paraître méconnu, il n’en est pas à sa première apparition. Actuellement, l’Inde fait face à sa quatrième épidémie en cinq ans, soulignant la menace potentielle qu’une maladie virale peut représenter pour une épidémie majeure. Dans cette optique, les autorités indiennes ont pris des mesures décisives pour limiter sa propagation, notamment la fermeture de certaines écoles dans sept villages du district de Kozhikode, désignés comme zones de confinement.
Le virus Nipah (NiV) est un pathogène zoonotique, c’est-à-dire qu’il peut être transmis des animaux aux humains. Selon les experts, sa source probable est liée aux roussettes (chauves-souris frugivores) et aux porcs. Il s’agit d’un virus extrêmement contagieux qui peut entraîner une maladie grave, avec un taux de mortalité estimé entre 45 et 70 %, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La transmission du virus se fait par le contact direct avec un animal ou un individu infecté, leurs sécrétions contaminées, ou par des fluides corporels tels que la salive ou le sang. La consommation d’aliments contaminés peut également provoquer l’infection.
Face à cette menace sanitaire, les autorités en Inde ont pris des mesures vigoureuses pour contenir le virus Nipah et protéger la population. Il est essentiel de rester vigilant et de suivre les recommandations des autorités sanitaires pour minimiser le risque de propagation de cette maladie grave.