La Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai, met en lumière les défis croissants auxquels sont confrontés les journalistes à travers le monde. Selon un rapport de l’Unesco, les journalistes travaillant sur des questions environnementales figurent parmi les plus exposés, avec 70 % d’entre eux ayant été confrontés à des pressions ou des attaques dans 129 pays. Ces menaces surviennent notamment lorsqu’ils dénoncent des activités illégales telles que le braconnage ou la pollution environnementale.
À l’occasion de cette journée symbolique, l’Unesco a décerné son Prix mondial de la liberté de la presse à tous les journalistes palestiniens couvrant Gaza. Mauricio Weibel, président du Jury international des professionnels des médias, a exprimé une solide solidarité envers ces journalistes, saluant leur bravoure et leur dévouement en faveur de la liberté d’expression, même dans des conditions extrêmement difficiles. De son côté, Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, a souligné l’importance cruciale d’une mobilisation collective pour soutenir les journalistes à travers le globe dans leur mission essentielle d’informations et d’investigations. L’UNESCO soutient les journalistes dans les conflits à travers le monde
L’UNESCO soutient les journalistes couvrant des zones de conflit et de crise. A Gaza, l’Organisation distribue des produits de première nécessité aux journalistes, tandis qu’en Ukraine et au Soudan, des espaces de travail sûrs sont établis et des subventions d’urgence sont octroyées aux professionnels des médias. Par ailleurs, l’Organisation fournit des équipements de protection et dispense des formations aux journalistes en Haïti, tout en soutenant les médias indépendants en Afghanistan.
Enfin, l’UNESCO promeut la sécurité des journalistes à travers des actions de sensibilisation et de formation au niveau mondial, y compris en coordonnant la mise en œuvre du Plan d’action des Nations Unies pour la sécurité des journalistes et la question de l’impunité.