La situation de dégradation et de décadence politique et diplomatique en Algérie a atteint le plus bas niveau d’humiliation et de honte. Pour obtenir le poste de vice-présidente de la Commission de l’Union africaine, remporté par l’ambassadrice du pays en Éthiopie et représentante permanente auprès de l’Union africaine, Selma Malika Haddadi, après avoir obtenu 33 voix, cet exploit majeur et ce miracle diplomatique qui ne nourrissent pas et n’enrichissent pas notre économie, ne changeront pas notre réalité ; le lendemain, les citoyens se tiendront à nouveau dans les files d’attente…
Aucun Algérien ne s’attendait à ce que la dépravation politique en Algérie atteigne ce niveau, où nos dirigeants, les généraux, ont préparé une somme de 500 millions de dollars en pots-de-vin pour les dirigeants africains. Les fonds ont été transférés aux diplomates africains via la banque sud-africaine « Standard Bank », puis vers la banque « Banesco » au Panama, et de là vers les comptes bancaires de chaque diplomate africain, que ce soit dans son pays ou en Europe.
De plus, avant le décollage de l’avion du président Tebboune vers Addis-Abeba, un avion transportant des prostituées algériennes en provenance de Marseille l’a précédé d’un jour, sur un vol d’Ethiopian Airlines, ayant décollé à 10h55 de Marseille et arrivé à Addis-Abeba vers 16h10. À l’accueil de ce « chargement » de prostituées se trouvait Salah Francis Elhamdi, ancien ambassadeur et connaisseur des coulisses de l’Union africaine, qui s’est chargé de les répartir parmi les diplomates, jouant un rôle crucial dans l’obtention du poste. Dans le cadre de son conflit avec l’actuelle ambassadrice, cette dernière a demandé à l’attaché des services de renseignement de l’ambassade en Éthiopie de rédiger un rapport sur cet exploit. Au lieu d’écrire le nom de Salah Francis Elhamdi, véritable auteur de l’exploit, il l’a remplacé par le terme « le proxénète ».
Le terme « proxénète » désigne une personne qui organise et gère les affaires des prostituées, facilitant la prostitution. Selon l’ambassadrice, il n’est pas nécessaire que le proxénétisme soit limité à la facilitation de la prostitution pour ceux qui recherchent le plaisir illicite ; il existe également un proxénétisme politique, médiatique et intellectuel qui a prospéré sous le régime dictatorial et corrompu de Chengriha et Tebboune, permettant ces formes de proxénétisme pour assurer leur maintien au pouvoir. Ainsi, diverses formes de prostitution se multiplient sous ce régime répressif, non choisi par le peuple et contre sa volonté. Il y a une catégorie qui s’adonne au proxénétisme pour atteindre ses objectifs en louant continuellement le régime à chaque occasion, exploitant les médias rémunérés dont le seul travail est de mentir et d’embellir l’image du régime défaillant.
Une autre catégorie de proxénètes se convainc que le traitement de la prostitution doit se faire de l’intérieur même de la prostitution ; avec le temps, elle s’y habitue, en devient dépendante, surpassant la catégorie précédente et devenant incurable. Une troisième catégorie considère que pratiquer la prostitution et le proxénétisme est le summum du patriotisme, et que quiconque ne partage pas leur débauche et leur proxénétisme est un ennemi de la nation devant être expulsé, car il se purifie de l’impureté du patriotisme selon leur conception. Dans tous les cas, seules ces catégories parasitaires, se nourrissant des souffrances du peuple algérien opprimé, profitent de ce régime et de sa corruption, s’accrochant à son maintien jusqu’au dernier souffle. Même si ce régime tombe, elles changent rapidement de peau pour continuer leur proxénétisme, le régime se chargeant de les recycler pour qu’elles critiquent l’ancien régime.
À mon avis, la prostitution ou le proxénétisme politique, intellectuel ou médiatique est la forme la plus abjecte de prostitution, car la prostitution sexuelle nuit à ceux qui la pratiquent, mais ne vole pas la subsistance du peuple, ne suce pas son sang, ne le réprime pas et ne le force pas à faire ce qu’il refuse.
Quant aux adeptes de la prostitution et du proxénétisme politique et médiatique, ils sont dépourvus de conscience et de sens moral ; ils pratiquent donc la tromperie, l’hypocrisie, l’ostentation et la débauche politique, médiatique et intellectuelle, nuisant ainsi à l’ensemble de la société. C’est pourquoi ils n’hésitent pas à couvrir de louanges le général Chengriha et Tebboune, leur attribuant des qualités divines, prophétiques et sacrées. Ainsi, le proxénétisme est devenu l’un des principaux fondements de la nouvelle Algérie.
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